Mariage à Pointe-à-Pître

Vanessa et Nicolas

 

Mon premier mariage (en tant que photographe).

Hier c’était le baptême du feu pour moi: j’ai photographié un mariage, celui de Vanessa et Nicolas.

Souhaitant rentabiliser mon hobby de photographe, j’ai décidé de me mettre à la photo de mariage. Avant de me jeter à l’eau je suis allé visiter les sites de ceux qui appartiennent au gratin de l’art, les demi-dieux vénérés dans tous les temples pronuptia du monde.

Entre autres Jasmine Star, Jeff Ascough, Laurie Bracewell, Jonas Peterson et plein d’autres. J’ai même acheté le bouquin de Marcus Bell pour lire en voiture pendant les coupures de courant.
Ces différentes lectures ont chamboulé mes a priori: je pensais que photographier un mariage était un travail aussi divertissant que celui de vendre des pin’s à un séminaire d’assureur. J’avais tout faux. Quand on regarde le boulot de ces maîtres, il y a de quoi s’éclater d’un point de vue photographique.


J’ai donc rencontré Vanessa et Nicolas quatre jours avant leur big day par l’intermédiaire de leur photographe officiel Pascal Zou (ex-collègue de boulot passé du côté obscure) qui m’a invité à collaborer avec lui pour que je puisse compléter mon portfolio. Pascal je t’embrasse et j’ai pour toi une reconnaissance infinie pour m’avoir mis le pied à l’étrier.
 
 

Pascal intervenant du mariage civil à la mairie jusqu’à la première danse lors de la réception j’ai proposé mes services en solo pour la préparation de la mariée. Il s’agit d’un moment privilégié ou le photographe partage et photographie la métamorphose de la femme en princesse d’un jour et reine pour la vie. C’est l’occasion de prendre en photo la phase de maquillage, la robe, les chaussures, les alliances, les accessoires… sans oublier toutes les personnes qui grouillent autour de cette préparation, les échanges de regard, les embrassades, les larmes, l’émotion partagée.






Les conditions pour réussir les photos à ce moment sont (à part une jolie mariée):

  • un environnement dégagé, on ne doit pas voir un arrière plan encombré de pleins de trucs inutiles qui perturbent le regard.
    Vanessa s’est préparée dans une toute petite chambre avec des étagères encombrées, des trucs et des vêtements accrochés aux murs, plein de   petits bidules de cosmétique sur une console de maquillage, un sol en petite mosaïque, un tapis sous le lit avec des motifs, un dessus de lit avec d’autres motifs.
    Le reste de l’espace en partie squatté par le matos de la maquilleuse.
    D’où: challenge numéro 1.
  • un éclairage doux et suffisamment lumineux diffusant au travers d’une grande fenêtre.
    Dans cette chambre il y avait une fenêtre teinte en jaune filtrant beaucoup de lumière. Pas désagréable mais peu lumineux en raison également du temps couvert.
    Challenge numéro 2.
  • de l’espace pour pouvoir manœuvrer et avoir du recul.
    Challenge numéro 3.

Le challenge n°1 a été gagné en remportant le n°3. Pas beaucoup d’espace donc des plans serrés donc pas trop d’arrière plans visibles. Le challenge n°2 a été gagné en utilisant un 50mm grand ouvert (ce qui a également contribué à la victoire au challenge n°1 en floutant l’arrière plan) ou un flash posé sur l’armoire et éclairant le plafond. 

 

 

 



(les ongles sont bien les siens)


En plus, Vanessa est photogénique avec ses jolis yeux et son sourire enchanteur ce qui 
contribue à faire de belles photos. C’est ce qu’on 
appelle la chance du débutant en ce qui me concerne.

 



Ensuite la mairie (un petit garçon était très ému).

    

Puis l’église.

La lumière divine a été obtenue en plaçant le
flash à 90° par rapport à l’objectif
 
là, l’image est plate car le flash est au-dessus de l’appareil

 

incroyable: un sorcier a changé le
lutrin en petit garçon

 

 
 
les paparazzi (les mêmes que pour le mariage de Kate et William)

Et puis il a fallu aller vite fait à la promenade de Lauricisque pour prendre des photos plus décontractées et moins dans le feu de l’action. On avait envisagé d’autres lieux plus sexy mais on est sorti de l’église à 17h et aux tropiques, la nuit tombe vite. Quand le temps est couvert, elle tombe deux fois plus vite. C’était vexant car dès qu’on sortait d’un endroit pour se rendre à un autre, il se mettait  à pleuvoir. J’ai quand même eu le temps de planter un stand avec un lumopro vissé sur un cactus trigger et un parapluie westscott pour produire “una luz bien suave” comme dirait ma femme.

généralement je m’en sors bien pour ce genre de photo
dommage qu’on n’ait pas mis de 2nd flash pour faire une “rim light”

On a fini au Lamentin pour la réception, ce qui m’a donné l’occasion de photographier des souvenirs pour les mariés.





Et d’en faire une dernière rigolote juste avant que mes batteries soient à bout de souffle.





Ce mariage fut un grand moment pour moi mais surement moins que pour Vanessa et Nico. Je les remercie pour leur sympathie et leur gentillesse ainsi que pour m’avoir accordé leur confiance. Je leur renouvelle mes voeux et leur souhaite beaucoup de bonheur.
L’ambiance était décontractée; en particulier  il y a eu ce moment sublime à l’église où le choeur a super vautré son deuxième chant et qu’on avait l’impression d’entendre un troupeau de brebis qu’on scierait en deux pendant qu’un maniaque ferait crisser de la craie sur un tableau.

C’était un mariage réussi. J’espère qu’ils le seront tous ainsi.


Allez, encore une de NYC

Parce que généralement, cette photo génère des “Waow !”


Allez, j’en mets une deuxième. J’ai rencontré Mark Reay en le topant sur le trottoir à Union Square pour le photographier dans le cadre du workshop Lightenupandshoot et il nous a appris qu’il est photographe et surement ancien mannequin.

Pour les passionnés: l’éclairage frontal est naturel, la lumière de contour (rim light) provient d’un flash à droite et j’ai assombri l’ambiance en prenant une vitesse d’obturation relativement élevée pour ce début de soirée.



Lévitation

L’autre jour (le dimanche 10 juillet à 16h48 environ) , de passage à Santo Domingo, nous sommes allés avec cousine Jossy au faro à Colón.
Il ne s’agit pas d’un éclairage hi-tech pour proctologue mais d’un monument imposant construit en 1992 dans la zone orientale de la capitale en hommage à Christophe Colomb. A l’époque où l’électricité était un peu moins cher et le pays moins ruiné, le phare était éclairé pompeusement la nuit et les projecteurs dessinaient une croix dans les nuages.
Tellement puissant qu’on le voyait depuis Puerto Rico à 200km. Pas de bol, je n’ai pas pensé à vérifier la fois où nous sommes allés à Puerto Rico, c’est dommage, ça aurait fait un arrêt si beau…
Il y a un énorme corridor dans presque toute la longueur du bâtîment, soit environ 200m. C’est là que j’ai pris ces photos avec un flash et le petit diffuseur sto-fen omni bounce (des fois faut faire simple, surtout quand on s’est pris une murge la veille avec les cousins dominicains).



Comme le temps était nuageux, la lumière était tamisée et douce pour faire un portrait de ma charmante cousine Jossy.



Mon objectif macro (my pimp goal)

L’autre jour (il y a à peu près 6 mois en fait), j’ai acheté sur ebay un objectif minolta 100 mm 2.8 macro RS à un prix intéressant, surtout que c’était en dollars.
Cela été motivé par le fait qu’un pote m’avait suggéré de faire des photos de bouffe. Sans vouloir concurrencer Jimmy sur facebook dont 75% des photos sont celles de ses repas (ici dans un resto chinois), j’ai tenté le coup… 

J’ai préparé une salade, versé du sirop de fraise dans un verre à vin, installé une softbox, 2 flashes et un miroir. Au bout d’une heure d’essai à triturer l’éclairage, la salade avait un peu défraichi en raison de la température tropicale et ça a donné ça:

J’ai photographié “high keys” et saturé ensuite les couleurs pour ne pas que ça fasse poubelle de macdo et je me suis dit que je pouvais faire mieux. Je me suis aussi rendu compte que le flash avait tourné dans la softbox et éclairait directement la salade.
Je suis donc allé faire un tour chez photojojo et c’est là que j’ai compris que ça serait mieux avec un objectif macro.
Bon, normalement on est sensé éclairer avec la lumière naturelle issue d’une fenêtre mais en Guadeloupe, ça cuit les aliments.
Disons que je vais continuer avec les flashes jusqu’à la prochaine ère glaciaire.
Pour ce qui est de l’objectif macro, je l’ai repéré sur dyxum.com: une vraie tuerie d’après les commentaires et surtout sa note globale très élevée et de loin meilleure que la version actuelle construite par Sony.
Un défaut quand même: c’est que l’autofocus est plutôt lent et bruyant mais on lui pardonne quand on sait qu’il a été conçu en 1993.
Mais c’est vrai que c’est une vraie tuerie au niveau couleurs et précision. La preuve en image:

et ce qui pourrait être considéré comme de la nourriture ailleurs dans le monde:
Ces images sont des jpg issus de l’appareil sans retouche ! Un konica-minolta 7D sorti fin 2004 avec un objectif de 1993.
Comme quoi c’est bien dans les vieilles marmites qu’on fait les meilleures soupes.



La black rapid strap

Au workshop de NYC, on m’a offert une black rapid strap RS-4. C’est ce qu’on appelle un give away, c’est-à-dire un goodies en français (pour les femmes permanentées il y a également des big goodies). Si on ne me l’avait pas offerte je l’aurais achetée.

Ca permet d’avoir les 2 mains libres lorsqu’on n’utilise pas l’appareil et surtout ne pas avoir l’air d’un gros touriste.
Il y a une petite poche au niveau de l’épaule dans laquelle on peut mettre des cartes de visite, un pass de métro, des cartes mémoire ou alors un choco BN un peu mou.
Indispensable pour le photographe moderne du 3ème millénaire.


Untitled

5-4-3-2-1 TADA !


Le blog est ouvert.
Voici ILG photographie. Je suis Yann. Photographe amateur et passionné.
Pourquoi ILG photographie ? On cherche encore la signification des lettres ILG; vous pouvez me faire des suggestions.
Ceci dit, écrivez ILG sur un bout de papier, faites lui subir une rotation de 180° et observez ce qui apparaît…


Un indice: je vis en Guadeloupe.


Le blog est ouvert. Celui de Mikey de http://lightenupandshoot.com est tout vert également. 

“Modèle” abordée dans la rue à NYC. Un flash
devant avec parapluie et un autre en arrière avec
un gel coloré.

Mikey avec lequel j’ai eu la chance de faire un stage à NYC cet été et qui m’a presque tout appris pour la photo au flash.
Je dis presque parce que les 5 règles de base de la photo au flash, je les ai découvertes sur le blog de David Hobby.
Je ne sais plus comment j’ai atterri sur son blog mais les deux premières phrases m’ont frappé:
“Intimidated by the idea of off-camera lighting? 
Don’t be.”
Je n’étais pas intimidé par l’utilisation d’un flash déporté mais par celle d’un flash tout court ! Une fois son cours “strobist lighting 101” dévoré, j’ai acheté un 2ème flash d’occaz à 35€ sur ebay, des déclencheurs radio et je m’y suis mis à tester tout ça.
Puis j’ai approfondi la théorie à nouveau avec le “strobist lighting 102”, le blog lightenupandshoot de Mikey et Andy et Zack Arias qui réalise des vidéos pédagogiques très bien foutues.
Je pense que ces 4 types ont dû à eux seuls décupler les ventes de flashes et accessoires.


D’ailleurs par la suite j’ai racheté du matos, d’autres flashes, des stands, des parapluies, softbox… etc.
Ca c’était fin 2009.
Au fait quel est mon matos ? J’ai un vieux minolta 7D de 6.1 mp que je vais peut-être renouveler un jour, des objectifs à pas cher ou achetés d’occaz sur ebay pour les meilleurs et puis d’autres trucs.
Bon on s’en tape un peu en fait. Peut-être que j’aurais l’occasion de détailler l’utilisation de tel ou tel matos au fil des articles de ce blog.


J’ai donc décidé de me professionnaliser dans la photographie.


D’où la création d’ILG.


D’où le blog pour partager et me faire connaître de mes futurs clients.


J’espère que vous serez nombreux à me suivre et à m’envoyer vos commentaires.


Yann