Air Caraïbes PTP-SDQ-PTP

Pointe-à-Pître/Santo Domingo/Pointe-à-Pître.

Fin janvier je suis allé retrouver de la famille en vacances en République Dominicaine.
Pour ce qui est du vol PTP/SDQ généralement on longe les petites Antilles en allant vers le nord-ouest après le départ de Guadeloupe puis on bifurque vers l’ouest avant les îles vierges ce qui fait qu’on survole Puerto-Rico pratiquement d’est en ouest.
Mais cette fois, on a abordé Puerto-Rico par la côte sud au niveau de Ponce pour faire ensuite un grand virage vers l’ouest.

Comme je trouvais la vue sympa j’ai pris une photo.




Et bien sûr, j’ai pas pu m’empêcher de zoomer sur l’écran de l’appareil pour vérifier si cette photo était bien nette. En faisant ça, je suis tombé sur quelque chose d’inattendu. D’ailleurs je me suis toujours demandé à quoi ça ressemblait vu d’avion. Ce qui est dingue, c’est que si le zoom n’était pas tombé pile dessus parce que c’était à peu près au milieu de l’image, je ne l’aurais jamais remarqué.


on distingue 3 énormes pylônes et une cuvette géante



Il s’agit du radio télescope d’Arecibo, immense antenne de 300m de diamètre environ construite directement dans une dépression du sol.
Outre son utilité scientifique, ce radio-télescope a servi de décors à de nombreux films: contact, golden eye, la mutante entre autres.
Ci-dessous une vue aérienne que j’ai trouvée sur wikipedia.

By H. Schweiker/WIYN and NOAO/AURA/NSF. (Quazgaa at en.wikipedia. Later version(s) were uploaded by Jakuzem at en.wikipedia.) [Public domain], from Wikimedia Commons

Si j’avais voulu le photographier intentionnellement, je pense que je n’y serais jamais arrivé.




Ensuite, une fois arrivé en ville, en me promenant, je suis tombé sur un shooting de mariés. Avec l’aimable autorisation du photographe et du couple, j’ai pris une photo de la mariée (peut pas m’en empêcher).








Après avoir passé un week-end sympa avec ma famille qui venait pour la première fois dans ce coin de la planète, je suis retourné en Guadeloupe.


Sur le vol de retour, je me suis présenté à l’hôtesse en tant que photographe, lui ai donné ma carte et je lui ai demandé s’il serait possible d’aller prendre une photo dans le cockpit. Après avoir distribué les collations, elle est allée leur demander puis m’a annoncé que c’était possible.
J’aurais aimé prendre une photo plus tôt pour avoir un bel éclairage de coucher de soleil dans le poste de pilotage mais là, il était un peu tard, c’est plutôt sombre mais malgré ces conditions de lumière difficiles, j’ai quand même pu sortir une photo intéressante.


pour les fans de technique: 1/15 sec., f/4.5, ISO 640 à 17mm
je n’ai pas ouvert à f/2.8 pour avoir les pilotes et les instruments nets.



J’ai constaté que lorsque les avions se croisent, ils se font des appels de phare ! Plus exactement, ils allument brièvement leur phare d’atterrissage pour être surs d’être vus par l’autre.

Les deux pilotes de l’ATR 42 ont été tellement sympas, qu’ils m’ont invité à participer à l’atterrissage en Martinique (où on a fait escale avant la Guadeloupe) depuis le poste de pilotage. Ils m’ont collé un casque pour que je puisse suivre également les échanges radio avec la tour de contrôle et les autres avions. Faire l’atterrissage de nuit à Fort-de-France, avec les autres avions qui papillonnaient autour était une expérience impressionnante, j’étais aux anges !
A partir de maintenant à chaque voyage en avion que je ferai, je vais tenter le coup pour au moins prendre une photo des pilotes.



Sur la autopista Duarte, Noël 2009

Nous avons passé Noël 2009 en République Dominicaine. Rien d’extraordinaire puisqu’on y va tous les ans mais c’était la première fois qu’on allait y passer Noël (c’est-à-dire la première fois depuis qu’on n’y habite plus).
Et le lendemain (le 26 décembre pour ceux qui ont déjà décroché), nous allions fêter les 50 ans de mariage des parents de ma femme dans le nord de l’île à Sosua. C’est ce qu’on appelle les noces d’or. Ce fut l’occasion de réunir toute la famille: parents, grands-parents, oncles, tantes, grand-oncles, grand-tantes, cousins, petits cousins, neveux, nièces, arrière petits neveux et nièces, petites nièces et petits neveux, enfants, petits enfants, arrière petits enfants, gendres, belles filles et autre pièces rapportées. Tous étaient venus des quatre coins du pays, ainsi que de Puerto-Rico et de Guadeloupe.

Les jeunes mariés entourés de seulement les petits enfants. Deux sont à nous.
Ça a été un très grand moment, une très rare opportunité de se rencontrer tous, de se voir pour la première fois pour certains, de mettre un visage sur un nom ou de retrouver des proches qu’on n’avait pas vu depuis longtemps.
En ce qui me concerne, j’ai pu ajouter quelques pièces à ce puzzle généalogique me permettant ainsi de faire le lien entre certaines personnes.
D’ailleurs je n’ai pas encore compris toutes les ramures de cet arbre; il existe surement une appli sous androïd qui pourrait me synthétiser tout ça. Il faudra que je cherche à l’occasion.

C’était également l’époque où je débutai la photographie au flash me faisant ainsi appartenir au club des strobists. J’en profitai pour mettre en pratique ce que j’avais appris sur le web en utilisant un flash adouci avec un diffuseur et déclenché par radio.

Et surtout se dépêcher car en hiver dans les Caraïbes, la nuit tombe littéralement et je n’avais que très peu de temps pour profiter de la couleur du ciel.
Mais revenons à la photo qui illustre cet article. Elle a été prise un peu plus tôt dans la semaine  sur le bas côté de l’autopista Duarte alors que je rentrais à Santo Domingo après avoir laissé femme et enfants à Bonao. Je savais que cette photo se prêterait bien à un post traitement HDR (j’aurais l’occasion de reparler de cette technique).

Si on regarde bien, on constate la présence d’une tâche en bas à gauche.


En agrandissant, il y a bien un truc dans le ciel. Il ne s’agit pas d’une tâche sur le capteur ou l’objectif car ça n’apparaît pas sur les photos suivantes.


Le bidule est bien présent sur le fichier original:
On constate d’ailleurs une frange bleu à gauche et une frange violette à droite dues aux aberrations chromatiques de l’objectif (26mm f9.5). Il s’agit donc bien d’un objet réel ayant une consistance physique.
Mais on ne saura jamais ce que c’est. Sur une photo prise moins d’une minute plus tard au même endroit, il a disparu. Je n’ai rien remarqué au moment de la prise de vue. Je vous laisse supposer ce que vous voulez pour trouver une explication.
Non, les vaches ne volent pas, même en République Dominicaine.

Durant le voyage de retour, j’ai pris une photo de Montserrat depuis l’avion. Avec les explosions du volcan la Soufrière en 1995 et 1997, le sud ouest de l’île et Plymouth, la capitale, ont été totalement détruits. Comme on peut le voir sur cette photo qui montre justement cette zone, le volcan est toujours en activité.


Parfois il nous gratifie d’une pluie de cendres au gré de ses explosions comme en février 2010. Le ciel devient alors blanc comme s’il allait neiger, tout se recouvre de cendre et les bruits en sont étouffés. La nature devient grise et prend l’aspect d’un paysage lunaire. On respire mal et on a l’impression de se faire enfoncer de force du coton au fond du nez. A cette époque il n’a pratiquement pas plu et ça a mis trois semaine à être nettoyé (quand je vois ce qui tombe depuis 16 mois, je me dis que la nature n’est pas synchro…). Dès qu’il y avait un peu de vent, cela rentrait dans la maison et souillait tout. Même le punch en devenait pâteux.




Lévitation

L’autre jour (le dimanche 10 juillet à 16h48 environ) , de passage à Santo Domingo, nous sommes allés avec cousine Jossy au faro à Colón.
Il ne s’agit pas d’un éclairage hi-tech pour proctologue mais d’un monument imposant construit en 1992 dans la zone orientale de la capitale en hommage à Christophe Colomb. A l’époque où l’électricité était un peu moins cher et le pays moins ruiné, le phare était éclairé pompeusement la nuit et les projecteurs dessinaient une croix dans les nuages.
Tellement puissant qu’on le voyait depuis Puerto Rico à 200km. Pas de bol, je n’ai pas pensé à vérifier la fois où nous sommes allés à Puerto Rico, c’est dommage, ça aurait fait un arrêt si beau…
Il y a un énorme corridor dans presque toute la longueur du bâtîment, soit environ 200m. C’est là que j’ai pris ces photos avec un flash et le petit diffuseur sto-fen omni bounce (des fois faut faire simple, surtout quand on s’est pris une murge la veille avec les cousins dominicains).



Comme le temps était nuageux, la lumière était tamisée et douce pour faire un portrait de ma charmante cousine Jossy.