Nous avons passé Noël 2009 en République Dominicaine. Rien d’extraordinaire puisqu’on y va tous les ans mais c’était la première fois qu’on allait y passer Noël (c’est-à-dire la première fois depuis qu’on n’y habite plus).
Et le lendemain (le 26 décembre pour ceux qui ont déjà décroché), nous allions fêter les 50 ans de mariage des parents de ma femme dans le nord de l’île à Sosua. C’est ce qu’on appelle les noces d’or. Ce fut l’occasion de réunir toute la famille: parents, grands-parents, oncles, tantes, grand-oncles, grand-tantes, cousins, petits cousins, neveux, nièces, arrière petits neveux et nièces, petites nièces et petits neveux, enfants, petits enfants, arrière petits enfants, gendres, belles filles et autre pièces rapportées. Tous étaient venus des quatre coins du pays, ainsi que de Puerto-Rico et de Guadeloupe.
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Les jeunes mariés entourés de seulement les petits enfants. Deux sont à nous. |
Ça a été un très grand moment, une très rare opportunité de se rencontrer tous, de se voir pour la première fois pour certains, de mettre un visage sur un nom ou de retrouver des proches qu’on n’avait pas vu depuis longtemps.
En ce qui me concerne, j’ai pu ajouter quelques pièces à ce puzzle généalogique me permettant ainsi de faire le lien entre certaines personnes.
D’ailleurs je n’ai pas encore compris toutes les ramures de cet arbre; il existe surement une appli sous androïd qui pourrait me synthétiser tout ça. Il faudra que je cherche à l’occasion.
C’était également l’époque où je débutai la photographie au flash me faisant ainsi appartenir au club des strobists. J’en profitai pour mettre en pratique ce que j’avais appris sur le web en utilisant un flash adouci avec un diffuseur et déclenché par radio.
Et surtout se dépêcher car en hiver dans les Caraïbes, la nuit tombe littéralement et je n’avais que très peu de temps pour profiter de la couleur du ciel.
Mais revenons à la photo qui illustre cet article. Elle a été prise un peu plus tôt dans la semaine sur le bas côté de l’autopista Duarte alors que je rentrais à Santo Domingo après avoir laissé femme et enfants à Bonao. Je savais que cette photo se prêterait bien à un post traitement HDR (j’aurais l’occasion de reparler de cette technique).
Si on regarde bien, on constate la présence d’une tâche en bas à gauche.
En agrandissant, il y a bien un truc dans le ciel. Il ne s’agit pas d’une tâche sur le capteur ou l’objectif car ça n’apparaît pas sur les photos suivantes.
Le bidule est bien présent sur le fichier original:
On constate d’ailleurs une frange bleu à gauche et une frange violette à droite dues aux aberrations chromatiques de l’objectif (26mm f9.5). Il s’agit donc bien d’un objet réel ayant une consistance physique.
Mais on ne saura jamais ce que c’est. Sur une photo prise moins d’une minute plus tard au même endroit, il a disparu. Je n’ai rien remarqué au moment de la prise de vue. Je vous laisse supposer ce que vous voulez pour trouver une explication.
Non, les vaches ne volent pas, même en République Dominicaine.
Durant le voyage de retour, j’ai pris une photo de Montserrat depuis l’avion. Avec les explosions du volcan la Soufrière en 1995 et 1997, le sud ouest de l’île et Plymouth, la capitale, ont été totalement détruits. Comme on peut le voir sur cette photo qui montre justement cette zone, le volcan est toujours en activité.
Parfois il nous gratifie d’une pluie de cendres au gré de ses explosions comme en février 2010. Le ciel devient alors blanc comme s’il allait neiger, tout se recouvre de cendre et les bruits en sont étouffés. La nature devient grise et prend l’aspect d’un paysage lunaire. On respire mal et on a l’impression de se faire enfoncer de force du coton au fond du nez. A cette époque il n’a pratiquement pas plu et ça a mis trois semaine à être nettoyé (quand je vois ce qui tombe depuis 16 mois, je me dis que la nature n’est pas synchro…). Dès qu’il y avait un peu de vent, cela rentrait dans la maison et souillait tout. Même le punch en devenait pâteux.