The run anyway marathon



Le 2 novembre dernier, j’étais en mission pour photographier les coureurs d’Orange Caraïbe au marathon de New-York sponsorisés par “Orange Passion”.
Quelques jours avant, dans la nuit du 29 octobre, la tempête Sandy devenue un cyclone post-tropical était passée au-dessus de la grosse pomme avec des vents de 150 km/h, inondant la ville, privant d’électricité presque 10 millions d’habitants sur la côte est, ravageant la petite île de Staten Island qui est le point de départ de la célèbre course.
C’est à Puerto-Rico, alors que nous attendions de décoller pour NYC que nous avons appris que le marathon étaient annulé, moins de 48 heures avant le départ de la course.
Considérant le nombre de sans abris et de personnes ayant besoin d’assistance, c’était assez logique car il aurait été indécent de mobiliser les forces de secours pour 50000 marathoniens courant dans une ville en partie dévastée.
A la déception de ne pas pouvoir courir cette course mythique (enfin pour mes collègues surtout) s’est substituée la joie de découvrir cette magnifique ville se relevant à peine des coups bas de Sandy.
La première surprise quand mon pote Augusto est venu me récupérer à JFK a été lorsqu’il a annoncé qu’il devait rapidement trouver de l’essence sous peine de se retrouver à sec. C’était plutôt surprenant de voir des files de voitures de plusieurs centaines de mètres faisant la queue dans le but d’attendre un hypothétique ravitaillement des stations d’essence. On a l’habitude de voir ce genre de tableau en Guadeloupe lors de grèves ou de catastrophes météorologiques mais jamais je n’aurais imaginé que ça puisse se produire à NYC.

les new-yorkais attendent patiemment le ravitaillement d’essence
qui n’aura pas lieu cette nuit là

Le lendemain, nous nous somme rendus au centre d’expo du marathon là où mes collègues devaient récupérer leur package.

Quitterie a récupéré son package

le kit marathon
les bénefs de certains articles étaient reversés à la croix rouge
l’équipe presque au complet; mais où est donc Fred ?
les pancartes des marathons précédents

Puis, nous sommes partis déambuler dans les rues de Manhattan. C’était un peu déprimant de voir aussi peu de traffic. Il y avait beaucoup de commerces et de restos fermés.


pas beaucoup de circulation pour un samedi
l’Empire State Building
le Flat Iron Building
des messages laissés à Sandy
un écureuil pas à Central Park mais à Whashington Square
pas beaucoup de circulation
les pompes évacuent encore l’eau près de Wall Street

En fin d’après-midi, nous avons pris le ferry pour Staten Island.


Le dimanche 4 novembre une course était improvisée à Central Park, baptisée pour l’occasion le Run Anyway Marathon. Plusieurs milliers de coureurs se sont retrouvés là dans une ambiance festive.

en route pour Central Park

cours Yves, cours !
la nounou était surement indisponible
en raison des intempéries



A un moment je me suis retrouvé à côté d’un couple qui encourageait les coureurs. A chaque fois qu’ils voyaient la nationalité d’un coureur écrite sur le tee-shirt, on pouvait les entendre “Come on South Africa, you’re doing a great job ! Come on Mexico, keep it up !”…
Comme certains étaient déguisés, cela donnait le genre de commentaire suivant:


Lui: “What is this ?
Elle: I think it’s a cow.
Lui: Come on cow !”

“Come on, er… vegetables !”


ça courait dans tous les sens

les “disabled persons” n’ont pas jeté l’éponge

en jonglant et avec le sourire !

certains sont venus de très loin.

je suis tombé par hasard sur Anis de Paris,
sponsorisé lui aussi par Orange Passion



11 jours au Mexique – partie 5

Jour 8 (07/08/2012) – Tulum et le cyclone Ernesto


Après avoir dîné de vivaneau,  poulpe, lambi, calmars et soupe aux fruits de mer au restaurant “El Camello” (le chameau) spécialisé en produits de la mer puis passé la nuit dans la suite Xaman Ek, “l’étoile polaire”, à la Posada Yum Kin, un gite paradisiaque fait de bois et de pierre (même les cintres sont en bois dans l’armoire en bois) éloigné du centre de Tulum et pas évident à trouver car google map était un peu largué, ce matin du huitième jour nous sommes allés visité le site de Tulum. Enfin pas les enfants qui préféraient profiter jusqu’au bout de la piscine du Yum Kin.
Le site archéologique de Tulum a la particularité d’être situé au bord de la mer. Notre visite a commencé sous la pluie en raison du cyclone Ernesto qui pointait le bout de son nez. Heureusement, l’ouragan qui devait passer pile poil au-dessus de nous d’après les prévisions avait infléchi sa course vers le sud à 70 Km de là. Là où on a eu de la chance, c’est qu’il ne pleuvait pas encore en continu; le temps s’est dégradé en milieu d’après midi alors qu’on remontait vers Playa del Carmen.


Pas beaucoup de photos du site de Tulum car bondé de touristes et temps pourri:


Un geai du Yucatan nous a accueillis à l’entrée du site

le ciel était bien chargé

le site de Tulum sous la tempête

ça soufflait pas mal

celui-là y a laissé quelques plumes

Ensuite nous avons quitté la posada Yum Kin non sans regret car l’endroit et l’accueil étaient tellement agréables qu’on y serait bien restés un ou deux jours de plus.
L’après-midi de ce huitième jour, nous sommes allés nous poser dans un hotel all inclusive à 5 km de Playa del Carmen.

Jour 9 (08/08/2012) – Xcaret

Journée glandouille à l’hotel occidental grand Xcaret. J’en ai profité pour aller visiter le petit cénote Cristalino situé à quelques km. Ayant trouvé l’endroit charmant, on y est allé barboter en famille l’après-midi.




plouf à 12 images/sec.





Jour 10 (09/08/2012) – Cenote los Dos Ojos 


Je suis allé plonger avec bouteille en eau douce dans le cenote los Dos Ojos. C’était LA plongée à faire absolument. Il s’agissait en fait de deux plongées souterraines: la première entièrement fermée alors que dans la seconde, on traversait des puits de lumière. Lors de la première plongée on émerge à un moment dans une caverne remplie de chauve-souris.
L’eau y est tellement cristalline qu’on a l’impression de flotter dans l’espace. Comme j’avais laissé l’appareil compact avec le caisson étanche aux enfants qui passaient la journée dans le parc d’attraction Xplor avec peut-être les plus longues tyroliennes du monde, je n’ai malheureusement pas pu prendre des photos.
J’ai trouvé cette vidéo sur 
http://expertvagabond.com/dos-ojos-cenote-dive/
; elle illustre bien l’ambiance.



J’y ai aussi pompée cette photo (par Luis Leal) qui donne une idée de la féérie de la deuxième plongée:





En fin d’après-midi nous nous sommes rendus à Playa del Carmen pour passer notre dernière nuit au Mexique dans l’excellent hote “El Cielo”. J’ai trouvé cet hotel tellement sympa que j’ai écrit ma première revue dans TripAdvisor.


Jour 10 (10/08/2012) – Playa del Carmen et retour en République Dominicaine

L’hotel se trouve juste à cöté de la quina avenida, l’avenue piétonne la plus touristique et donc la plus fréquentée de la ville, un bloc avant la plage.


lever de soleil à Playa del Carmen





l’hotel est situé sur la 4 norte

à 8h du matin, la quinta avenida est déjà envahie de touristes

Vers 10h, nous avons fait route vers l’aéroport de Cancun, rendu la voiture, puis pris l’avion pour retourner en République Dominicaine via Panama City.
Les vacances étaient tellement réussies qu’on n’était vraiment pas pressés pour nous rendre à l’aéroport. Si le vol avait été annulé, je suis sûr que ça ne nous aurait pas dérangé du tout.



l’ile de Cozumel en face de Playa del Carmen



Agencia Escuela de Modelos Juan Rojas



De passage à Santo Domingo au retour du Mexique j’ai eu la chance de pouvoir travailler avec des mannequins de l’école de modèles de notre ami Juan Rojas.
Nous avons pris l’autoroute vers San Cristobal où peu avant le péage, à la sortie de Santo Domingo, on trouve les ruines du Palacio Engombe datant du XVIème siècle, non loin de l’estuaire du rio Haina.
C’était une fin d’après-midi pluvieuse, je n’avais pas avec moi les objectifs que j’utilise d’habitude pour ce type de photos, très vite on ne voyait plus rien, bref des conditions pas tellement idéales mais là était le challenge.
Heureusement que j’avais un assistant pour me tenir le deuxième flash (rim light) ça a pas mal contribué à faire de belles photos.



11 jours au Mexique – partie 4



Jour 6 (05/08/2012) – Uxmal et les grottes de Loltún

Uxmal (Ouchmal) est une antique cité maya à 80 Km au sud de Merida. Le site est grand et le soleil tape fort ce qui donne deux bonnes raisons d’y aller le plus tôt possible ce que nous n’avons pas fait.
J’ai préféré ce site à celui du célèbre Chichen Itza car moins fréquenté, plus dans la jungle ce qui le rend à mon goût beaucoup plus beau et plus authentique.
D’un point de vue photographique pour les geeks, j’ai laissé le filtre à densité neutre variable scotché sur l’objectif ce qui donne un grain particulier à l’image.
J’ai également expérimenté pour la première fois le mode panoramique du A77, ça marche plutôt bien, et shooté des photos par rafales de trois à des expositions différentes (on dit bracketer) dans le but de créer des photos HDR une fois rentré à la maison (voir la fin de la partie 1).

j’ai utilisé le filtre DNV pour pouvoir déboucher au flash tout en conservant
une grande ouverture pour flouter le fond avec le grand angle (35mm)
HDR

la pyramide du devin avec le filtre DNV

la même pyramide vue depuis la pyramide sud

un panoramique du site

encore du HDR

un habitant du site
l’emploi du fildre DNV rend le ciel plus sexy; normal,
il s’agit de deux filtres polarisants superposés


Trente km plus loin on trouve les grottes de Loltún, pas loin de la localité de Oxkutzcab après le village de Ticul.
Personnellement j’adore les noms des villes et autres sites géographiques au Mexique. Rien que de les lire, ça dépayse déjà.

stalactites

une grande salle

stalactites devant une grande salle

mains peintes en négatif: c’est le contour qui est peint et qui fait l’originalité
de ces peintures

le nain au centre de l’image donne une idée de la taille de cette salle



si on était arrivé plus tôt on aurait eu les rais de lumière
D’après notre guide, les éboulements de roches gigantesques ont été produits par l’astéroïde qui a heurté la terre il y a 65 millions d’années non loin de Merida.


De retour à Merida et après avoir filé gracieusement 50 pesos (3 euros) à un flic qui râlait parce qu’on n’avait pas pris les passeports avec nous dans la voiture, on a fêté les 11 ans de Léo.



Le lendemain, nous sommes partis visiter le site de Chichen Itza.




Jour 7 (06/08/2012) – Chichen Itza et le cenote de Dzitnup


Chichen Itza est le site le plus important et sans doute le plus visité du Yucatan. Par conséquent, il vaut mieux s’y rendre tôt pour le visiter dans les meilleures conditions. Encore raté, nous avons commencé la visite à 11h sous un soleil de plomb.
On commence la visite par ‘El Castillo’.


pyramide El Castillo
la casa de las Monjas (HDR)

El Caracol Observatorio (panoramique)
du tissus pour hamac

l’ensemble des milles colonnes

le trou dans lequel les joueurs devaient faire
passer la balle

Ensuite, après avoir mangé une glace, c’est à moitié déshydratés et dégoulinants de sueur que nous avons repris la voiture pour nous diriger vers Valladolid avec l’idée de nous arrêter au cénote de Dzitnup. Nous avons eu du mal à le trouver car l’entrée ressemblait davantage à une piscine municipale qu’à celle d’un site touristique.
Les cénotes sont des puits d’effondrement calcaire remplis d’eau douce, avec parfois de l’eau salée au fond s’ils sont reliés à la mer. Ils sont peut-être eux aussi la conséquence de la chute de la météorite.
A Dzitnup, les cénotes (il y en a deux) sont recouverts d’un toit naturel. Des lampes à couleurs variables ont été disposées dans l’eau et sur la paroi afin de rendre l’endroit encore plus féerique.


les nains donnent l’échelle de cette piscine naturelle

le soleil éclaire et réchauffe par ce trou dans le toit

des fans d’ILG Photographie

broderie à la machine

Après cette pause détente dans une eau fraîche et cristalline, nous avons repris la route, passé Valladolid mais au lieu de continuer vers Cancún, nous avons bifurqué vers le sud pour nous rendre à Tulum.
Les routes du Yucatan sont de grandes lignes droites plates de plusieurs dizaines de kilomètres de long.  La moindre petite hauteur fait surplomber la forêt qui s’étend à perte de vue. Les trajets sont monotones mais par conséquent pas dangereux du tout. Cependant, il y a un rond point quelque part entre Valladolid et Tulum ce qui est totalement déconcertant.


Dans le prochain épisode de cette saga mexicaine, nous visiterons le site de Tulum, remonterons la Riviera Maya jusqu’à playa del Carmen avant de prendre l’avion à Cancún pour retourner à Santo-Domingo via Panama City.


Pamela et Anthony au Ti Coco à St François




Paméla et Anthony sont venus de la région bordelaise pour renouveler leurs voeux face à la mer au Ti Coco à St François.
Sous la supervision de Joan de Wedd’in Gwada, c’est avec le plus grand plaisir que j’ai photographié ce charmant couple avec leurs enfants Mélina et Anthony Jr. 

Ma mission a commencé vers 17h30, heure à laquelle le soleil venait de se coucher. Il a fallu donc sortir le flash pour déboucher tout ça tout en conservant un équilibre avec la lumière du crépuscule (flash sur un stand, jamais sur l’appareil en ce qui me concerne). Comme il y avait du vent, je n’ai pas pu atténuer la lumière avec un parapluie; j’ai utilisé le diffuseur fourni avec le flash. La lumière est un peu plus dure mais bon, faut savoir se plier aux conditions.

un couple photogénique…
… et encore un modèle avec de magnifiques yeux verts,
je suis verni 
pour une fois je n’ai pas fait le coup du portable
mais je les ai quand même faits sauter
tout le monde à contre jour avec le flash placé
derrière Olivier  (costume noir)




A part ça je suis super à la bourre pour en finir avec les photos du Mexique. En plus je pars à New-York ce vendredi pour aller faire un photo reportage de mes collègues qui vont courir le marathon.
A venir aussi bientôt: un shooting avec des mannequins de la Escuela de Modelos Juan Rojas de Santo Domingo.
Stay tuned !

11 jours au Mexique – partie 3

Jour 4 (03/08/2012) – El museo nacional de antropologia et le bois de Chapultepec


Le musée national d’antropologie est l’un des plus grands du monde. Il est consacré naturellement aux civilisations pré-colombiennes mais cependant, on y trouve les ossements de notre arrière grand-mère Lucy.
Ce jour-là, le personnel du musée était en grève; l’entrée était donc gratuite.

Généralement ça m’ennuie profondément de prendre des photos dans les musées car on trouve les mêmes un peu partout prises dans de meilleures conditions.
J’en ai quand même shooté quelques unes parce que je trouvais les sujets pittoresques:



un petit dieu dans un bourgeon

un petit dieu dans un coquillage

prédator déguisé en Donald Duck…
à moins que ce soit l’inverse

 Ce genre de bizarrerie antique m’a fait penser à une photo que j’avais prise au Museum Of Modern Art à New-York en 2008 (section pré-colombienne of course):


On dirait du Moebius



Dans un des jardins du musée:

on se croirait dans la jungle mais on se trouve
en plein centre de Mexico

Ensuite on a traversé la route ‘Paseo de la reforma’ pour visiter le bosque de Chapultepec, un parc immense en plein coeur de Mexico.
On y trouve un zoo et pareil, ça m’ennuie de photographier des bestioles hors de leur habitat naturel.
Pour résumer il y a des petites bestioles,


des grosses bestioles,






et aussi des moyennes.


Puis, on a attrapé un taxi super pénible, il posait trop de questions, on a dîné tôt d’une montagne de viande dans un resto argentin et le lendemain nous avons quitté Mexico City pour Merida dans le Yucatán. 


Jour 5 (04/08/2012) – Mexico/Merida, arrivée dans le Yucatán 

A l’aéroport de Mexico il y avait par moment un vacarme tellement assourdissant que j’ai cru que les avions atterrissaient en faisant du rase mottes au-dessus du toit. Il s’agissait en fait de la diffusion du quart de final de football des JO où l’équipe du Mexique a collé 4 buts au Sénégal. Ce qu’on entendait était les clameurs qui ponctuaient chaque action remarquable.

Si ma mémoire est bonne nous avons décollé vers 11h50. Je crois que c’était le vol AM-531 ou quelque chose comme ça.



instagram avec le galaxy S égal photo pourrie mais bon aide mémoire

Nous avons survolé le sud du golfe du Mexique.


on quitte la côte à 70 km au nord de Veracruz; on distingue Laguna Verde
(merci google earth) 

le Yucatán, c’est tout plat et tout vert; même la mer est verte


A l’aéroport de Merida, on a loué une voiture. Lorsque nous sommes sortis pour la récupérer, on a subi les 10° celsius et les 30° degrés hygrométriques supplémentaires. Pas de doute, bien que plus au nord de Mexico, on était sous un climat tropical. Pour un peu on se serait cru à la maison si ce n’était les chants particuliers des oiseaux qui ressemblaient à des petits cris.

Merida est la capitale de l’état du Yucatán. Même si on peut la considérer comme une ville étape, cela vaut le coup d’y passer une soirée rien que pour partager la douceur de vivre avec tous ces gens qui flânent, qu’ils soient touristes ou locaux. 

une rue piétonne de Merida

A la tombée de la nuit, le ciel et les arbres sont envahis d’oiseaux. On n’entend qu’eux.

flânerie dans le Parque Principal
en arrière-plan, la cathédrale
Itinéraire prévu pour le lendemain: le site d’Uxmal et les grottes de Loltún.


Mais pendant ce temps là, la tempête tropicale Ernesto qui avait inondé la Guadeloupe s’était transformée en cyclone et se dirigeait droit sur notre route. Allions nous y échapper ?




4 anniversaires

Une petite pause dans la série mexicaine.
Je n’ai pas trop l’habitude de mettre des photos perso dans ce blog mais ce samedi 6, Christine fêtait chez elle 3 anniversaires en plus du sien.
J’avais apporté tout le matos de flash avec les stands, parapluies, softbox, cactus triggers… etc pour finalement n’utiliser que l’éclairage disponible pour ne pas modifier l’ambiance (et puis pour être également discret).
Ca a été l’occasion de faire grimper la sensibilité de l’appareil jusqu’à 6400 iso. Toutes les photos ont été prises avec le minolta 28-70G ouvert à 2.8.




Christelle

Mercedes

Jean

Christine

Et pour terminer un portrait clair obscure.



11 jours au Mexique – partie 2







Jour 3 (02/08/2012): Basílica de Nuestra Señora de Guadalupe et Teotihuacan


On a pris un minibus pour une excursion en deux parties. Première étape, la basilique de Notre Dame de Guadalupe.
Le 9 décembre 1531, Juan Diego Cuauhtlatoatzin un indigène nouvellement baptisé voit une femme entourée d’une lumière éblouissante. Elle se présente comme la vierge Marie et somme le bougre d’aller obtenir de l’évêque du coin, la construction d’une église sur le lieu de l’apparition. L’évêque trouvant les arguments un peu légers demande quelque chose de plus tangible. Trois jour après, au même endroit, l’apparition envoie Juan Diego cueillir des roses au sommet de la colline. Oui des roses en plein hiver. A son retour chez l’évêque, il ouvre son manteau pour montrer les roses qu’il a cueillies et celles-ci en tombant laisse apparaître l’image de la vierge sur sa tunique.
Bon…
Personnellement j’ai essayé d’imprimer un truc sur un tee shirt la semaine dernière et il m’a fallu une imprimante, du papier spécial transfert et un fer à repasser très chaud.
Cela étant et avec ces arguments imparables, l’église fut construite, puis une nouvelle cathédrale fut édifiée en 1976 car la première risquait de s’effondrer en raison du sol instable.
Chaque année ce sont plusieurs millions de personnes qui visitent ce site. Il s’agit de la deuxième cathédrale la plus visitée au monde après la basilique St Pierre à Rome.



inclinaison de la basilique par rapport
au lustre qui sert de fil à plomb

Juan Diego a fait un énorme coup médiatique pour le développement de l’église catholique au Mexique, à commencer par les aztèques, puis de manière générale en Amérique Latine.


statue de Juan Diego Cuauhtlatoatzin
dans l’ancienne basilique

La tunique de Juan Diego est exposée dans la nouvelle basilique.


la tunique dans un cadre derrière l’autel (le nain donne l’échelle)





détail de l’éclairage et du volume de l’édifice



Il y a un passage pour voir par en dessous le mur sur lequel est accroché le cadre. On traverse ce passage avec des tapis roulants pour éviter que les dévots s’agglutinent au pied de ce mur.
Remarquez que la tunique de Juan Diego a tenu bon depuis presque 500 ans. Des tissus comme ça on n’en fait plus. A moins que ce soit un miracle ou alors une copie de copie de copie… Une recherche sur le net montre qu’il existe tout un tas de légendes (d’autres parlent de miracles) autour de cette toile.


la tunique vu de dessous
détail “redressé” de l’image de gauche; avec
un 24 MP, on n’a pas peur des agrandissements





Ensuite nous somme repartis vers le site archéologique de Teotihuacan.
Avant de visiter le site nous nous sommes arrêtés pour déguster du pulque et du mezcal. On nous a montré comment été élaboré le pulque.
Le maguey est une agave proche de l’aloe vera. Quand la plante a dans les 7 ans on coupe le coeur et on racle avec une cuiller la partie centrale qui est molle. La plante rend une espèce de jus très sucré que l’on appelle agua de miel. Ce jus est extrait par simple aspiration puis sa fermentation produit le pulque, premier alcool fabriqué au Mexique c’est-à-dire depuis l’époque préhispanique. 


el agua de miel dans le coeur du maguey (trouvez l’intrus)

Puis, après avoir acheté une statuette en obsidienne de Chaac-Mool, le dieu de la pluie des Toltèques nous avons découvert le site de Teotihuacan, la cité des dieux.
Grandiose.


notre vendeuse grave le dessous de la statuette de Chaac-Mool
Chaac-Mool en Guadeloupe avec les coeurs des sacrifiés sur un plateau posé sur son ventre
notez qu’il chausse du 28 (minolta 100RS 2.8 macro)





en haut de la pyramide de la lune, on distingue la pyramide du soleil
longée par la chaussée des morts

la pyramide de la lune



notre chauffeur nous livre avec passion une leçon d’histoire

Dans le prochain épisode de cette saga, nous verrons le musée de l’anthropologie, le zoo de Chapultepec et le départ pour le Yucatán.


11 jours au Mexique – partie 1

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Cet été on a décidé d’aller faire un tour au Mexique. Ca faisait quelques années qu’on en parlait, à chaque fois on remettait ça à l’année suivante mais cette fois l’idée s’est imposée.
On avait déjà les billets pour Santo Domingo restait plus qu’à organiser tout le reste.
En effet c’est plus simple pour nous de passer par la République Dominicaine car:
  1. on peut visiter la famille et nos potes,
  2. les destinations au départ y sont plus nombreuses qu’en Guadeloupe.
9 jours avant le départ j’ai réservé les billets pour le Mexique: Santo Domingo-Panama City-Mexico City-Panama City-Santo Domingo, départ le 31/07, retour le 10/08 avec la Copa Airlines après avoir pas mal tergiversé pour savoir quel serait le mieux entre atterrir à Mexico City ou à Cancùn.
La veille de quitter la Guadeloupe j’ai réservé en ligne un hôtel à Mexico City du 31/07 au 4/08, l’idée étant de filer visiter le Yucatán par la suite.

Ca faisait improvisation à la bourre mais comme un de nos passeports a été refait au dernier moment, j’ai préféré attendre qu’on le reçoive avant de lancer les réservations.
Du coup j’ai passé pas mal de temps à Santo Domingo à organiser la suite du voyage en m’inspirant des conseils et des expériences de potes ou de proches (par exemple je n’étais pas trop chaud pour louer une voiture dans le Yucatán mais le fait d’en discuter avec d’autres m’a fait changer d’avis).
J’ai également vite réalisé que ce ne serait pas une bonne idée de repartir par Mexico City car ça nous boufferait en gros une journée de transport; par conséquent l’une des premières choses que j’ai faite en arrivant à Santo Domingo a été de filer à l’agence de la Copa pour modifier le trajet afin de repartir par Cancùn.
A force d’opiniâtreté, d’hotels.com, d’expedia.com et de tripadvisor.com, l’itinéraire de notre séjour était la veille de notre départ pour le Mexique.
Ouf.

PTP/SDQ 22/07 et 16/08
SDQ/PTY/MEX 31/07
MEX/MID 4/08
CAN/PTY/SDQ 10/08

(PTP: Pointe à Pître; SDQ: Santo Domingo; PTY: Panama City; MEX: Mexico City; MID: Merida; CAN; Cancùn.)


Jour 1 (31/07/2012): on a quitté la zone coloniale vers 4h30 afin d’être à l’aéroport Las Americas vers 5h pour un départ prévu à 7h05.

Du matin.
partie d’échecs calle El Condé, zona colonial
le vol pour Panama est annoncé à l’heure; heureusement d’ailleurs vu l’heure à laquelle on s’est levé !
jeux de lumière sur le Pacifique

les bateaux à l’entrée du canal
notre valise à fleurs !
A un moment quelque part entre Panama et le Mexique, le ciel s’est dégagé et on a pu observer qu’on survolait une chaîne de volcans. J’ai d’abord pensé que c’était au Nicaragua mais après avoir recherché non sans quelques difficultés sur Google Earth, j’ai réussi à identifier le site. Il s’agit du volcan Santa Ana aussi appelé le Ilamatepec situé à côté du lac de Coatepeque au Salvador et au sud, le volcan Izalco.
Le panorama était de toute beauté.
à partir de ce moment, je suis resté scotché au hublot jusqu’à l’atterrissage

En approchant de Mexico City, on a pu observer ce curieux nuage en forme de banane. Je pense que cette forme était due à la masse d’air qui essayait de franchir le Iztaccihuatl, volcan voisin du Popocatepetl. Les deux volcans ont leur sommet enneigé qui culmine à plus de 5000 mètres. Un spectacle majestueux qui n’a malheureusement rien rendu en photo à cause des nuages.


A l’aéroport Benito Juarez, on a mis des plombes pour passer l’immigration. Au contrôle des bagages, on doit presser un gros bouton qui fonctionne comme une loterie. S’il déclenche une lumière verte, les valises ne sont pas fouillées. Comme il y a 75% de chances qu’il déclenche une lumière rouge, statistiquement les 3/4 de personnes (dont nous) doivent encore patienter avant de sortir.
Ensuite un taxi nous a emmené au magnifique hôtel Hampton Inn à un bloc du Zocalo, la grande place du centre historique que je suis allé photographier dès le lendemain matin.

Jour 2 (01/08/2012): centre historique, Xochimilco et Templo Mayor

le Zocalo est le lieu des manifestations et des plaintes contre le gouvernement

dénonciation des fraudes et de la corruption

la place est gigantesque (2ème plus grande après la place rouge)

La ville de Mexico a été construite sur une île de l’ancien lac Texoco par la suite asséché par les conquistadors. La cathédrale métropolitaine comme beaucoup d’autres bâtiments massifs a par conséquent tendance à s’enfoncer des les sols qui s’affaissent et est constamment en travaux.

l’inclinaison de la cathédrale sur cette photo n’est pas due à la déformation de l’objectif grand angle 

j’ai compté un avion toutes les 90 secondes environ

encore une manif

Xochimilco est un haut lieu touristique de la capitale. Il s’agit de canaux de l’ancien lac parsemés de jardins flottants, les chinampas et parcourus par des embarcations bariolées:  les trajineras. On se retrouve dans une espèce de Venise latino américaine inscrite au patrimoine mondial de l’humanité.

les trajineras

les mariachis nous offrent un concert privé (contre une certaine quantité de pesos)
une des espèces cultivées à Xochimilco
ils cultivent également les bonsaïs géants

En sortant de Xochimilco, nous sommes tombés sur les Voladores Aztecas. Les Voladores montent en haut d’un mat d’une trentaine de mètres, s’attachent la taille à des cordes et se jettent dans le vide en tournoyant au rythme d’une flûte et d’un tambour.

L’après-midi de retour dans le centre historique nous avons visité la cathédrale et le Templo Mayor.

l’autel tout doré
Léo a vu la lumière
un type se barre avec le parapluie de la dame

Le Templo Mayor est le nom donné à la pyramide de Tenochtitlan, la citée qui a précédé Mexico. Détruite et dissimulée par les espagnols, c’est en 1978 que des ouvriers sont tombés par hasard sur ses ruines. Depuis, les fouilles continuent et un musée a été ouvert.

En fin d’après midi, le ciel était magnifique et mettait en valeur les vieux édifices de la capitale. J’ai pris 3 photos à des expositions différentes (2 diaphs entre chaque photo) dans le but de les assembler plus tard pour créer une image HDR. Le sony A77 comme la plupart des appareils de cette gamme a un mode qui permet de prendre ces 3 images en rafale: cela s’appelle le bracketing.
Et c’est fort pratique: pas besoin d’utiliser de trépied ni de changer les réglages entre chaque prise. Mon précédent boîtier ne permettait qu’un bracketing d’un seul diaph ce qui était trop juste pour couvrir la dynamique que nécessite une image HDR.

1/400 sec.
1/100 sec.
1/25 sec.

L’image finale générée par Photomatix restitue toute la dynamique de la scène.

En début de soirée nous avons pris un peu de hauteur en montant au sommet de la Torre Latino America. Profitant de l’air frais nous avons pu admirer Mexico City qui s’illumine à la tombée de la nuit.

20 millions d’habitants, ça créée forcément du trafic

A suivre…

en bas: el Palacio de las Bellas Artes

el Centro Cultural Universitario Tlateloco s’illumine en rose


Mariage de Louise et Mickaël





Mon pote Stéphane m’a appelé début mai pour que j’entre en contact avec deux de ses amis qui se marieraient dans 15 jours et qui avaient pensé à tout sauf au photographe.
Ils ont eu de la chance que je sois dispo (à 2 jours près c’était grillé) et ils ne pouvaient pas mieux tomber.
Moi aussi j’ai eu de la chance car ils forment un couple super sympa; ça a donc été un immense plaisir de photographier leur mariage.
Et puis par la suite j’ai eu l’occasion de grignoter un peu de lambi grillé chez eux. J’adore le lambi grillé au barbeuk.


En plus, la famille du marié venait de ma région et chose rigolote, ils connaissaient Olaf, le trompettiste (enfin surtout son père) du groupe de musique de danse rapide dans lequel je jouais de la basse à Nantes. Notre Olaf, après être passé entre autres par les Namas Pamos, est désormais Emilio Godillo, souffleur de cuivre du groupe Santa Macairo Orkestar


Pour en revenir au mariage, j’ai eu à oeuvrer à la mairie de Sainte-Anne, à l’église Ste Bernadette de Deshauteurs, puis retour à Ste Anne sur le bord de mer pour des photos posées et ensuite réception à l’Eden Palm.
Il faisait hyper chaud, j’ai dégouliné des litres dans le viseur de mon appareil photo mais c’était super chouette car il n’y avait que des gens sympas et une ambiance de ouf.


Et quand tout va bien et que tout est bien ficelé ça produit forcément des bonnes photos.


Pour les fans de matos: sony SLT A77 + grip trouvé d’occaz à Paris à 99€, minolta 28-70G, tamron 17-50, flash sony HVL-F56AM avec cactus trigger, parapluie 43″ westscott, filtre à densité neutre variable LightCraft Workshop et une coupe de champagne à la réception.

à la mairie, lecture de l’acte de mariage
(une façon de vérifier que les mariés sont bien les bons)
los cuatro muchachos
c’est à ce moment que le prêtre m’a discrètement mais
néanmoins vertement demandé de descendre illico de l’autel
beaucoup de solénitude solanêteté solénoïde d’émotion
ça devient ma signature ce style de photo
celle-là c’était aussi pour le décolleté
l’usage du FDN donne un grain cinématographique
FDN + flash avec parapluie=lumière fantastique
le genre de photo où on a la chance d’être au bon endroit au bon moment
ça illustre l’ambiance dont je parlais plus haut
le genre de photo où on a la chance d’être encore au bon endroit au bon moment
j’avais gardé mon appareil même lorsque je faisais la queue au buffet