Le 2 novembre dernier, j’étais en mission pour photographier les coureurs d’Orange Caraïbe au marathon de New-York sponsorisés par “Orange Passion”.
Quelques jours avant, dans la nuit du 29 octobre, la tempête Sandy devenue un cyclone post-tropical était passée au-dessus de la grosse pomme avec des vents de 150 km/h, inondant la ville, privant d’électricité presque 10 millions d’habitants sur la côte est, ravageant la petite île de Staten Island qui est le point de départ de la célèbre course.
C’est à Puerto-Rico, alors que nous attendions de décoller pour NYC que nous avons appris que le marathon étaient annulé, moins de 48 heures avant le départ de la course.
Considérant le nombre de sans abris et de personnes ayant besoin d’assistance, c’était assez logique car il aurait été indécent de mobiliser les forces de secours pour 50000 marathoniens courant dans une ville en partie dévastée.
A la déception de ne pas pouvoir courir cette course mythique (enfin pour mes collègues surtout) s’est substituée la joie de découvrir cette magnifique ville se relevant à peine des coups bas de Sandy.
La première surprise quand mon pote Augusto est venu me récupérer à JFK a été lorsqu’il a annoncé qu’il devait rapidement trouver de l’essence sous peine de se retrouver à sec. C’était plutôt surprenant de voir des files de voitures de plusieurs centaines de mètres faisant la queue dans le but d’attendre un hypothétique ravitaillement des stations d’essence. On a l’habitude de voir ce genre de tableau en Guadeloupe lors de grèves ou de catastrophes météorologiques mais jamais je n’aurais imaginé que ça puisse se produire à NYC.
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les new-yorkais attendent patiemment le ravitaillement d’essence qui n’aura pas lieu cette nuit là |
Le lendemain, nous nous somme rendus au centre d’expo du marathon là où mes collègues devaient récupérer leur package.
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Quitterie a récupéré son package |
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le kit marathon |
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les bénefs de certains articles étaient reversés à la croix rouge |
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l’équipe presque au complet; mais où est donc Fred ? |
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les pancartes des marathons précédents |
Puis, nous sommes partis déambuler dans les rues de Manhattan. C’était un peu déprimant de voir aussi peu de traffic. Il y avait beaucoup de commerces et de restos fermés.
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pas beaucoup de circulation pour un samedi |
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l’Empire State Building |
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le Flat Iron Building |
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des messages laissés à Sandy |
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un écureuil pas à Central Park mais à Whashington Square |
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pas beaucoup de circulation |
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les pompes évacuent encore l’eau près de Wall Street |
En fin d’après-midi, nous avons pris le ferry pour Staten Island.
Le dimanche 4 novembre une course était improvisée à Central Park, baptisée pour l’occasion le Run Anyway Marathon. Plusieurs milliers de coureurs se sont retrouvés là dans une ambiance festive.
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en route pour Central Park |
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cours Yves, cours ! |
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la nounou était surement indisponible en raison des intempéries |
A un moment je me suis retrouvé à côté d’un couple qui encourageait les coureurs. A chaque fois qu’ils voyaient la nationalité d’un coureur écrite sur le tee-shirt, on pouvait les entendre “Come on South Africa, you’re doing a great job ! Come on Mexico, keep it up !”…
Comme certains étaient déguisés, cela donnait le genre de commentaire suivant:
Lui: “What is this ?
Elle: I think it’s a cow.
Lui: Come on cow !”
“Come on, er… vegetables !”
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ça courait dans tous les sens |
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les “disabled persons” n’ont pas jeté l’éponge |
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en jonglant et avec le sourire ! |
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certains sont venus de très loin. |
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je suis tombé par hasard sur Anis de Paris, sponsorisé lui aussi par Orange Passion |