Mon objectif macro (my pimp goal)

L’autre jour (il y a à peu près 6 mois en fait), j’ai acheté sur ebay un objectif minolta 100 mm 2.8 macro RS à un prix intéressant, surtout que c’était en dollars.
Cela été motivé par le fait qu’un pote m’avait suggéré de faire des photos de bouffe. Sans vouloir concurrencer Jimmy sur facebook dont 75% des photos sont celles de ses repas (ici dans un resto chinois), j’ai tenté le coup… 

J’ai préparé une salade, versé du sirop de fraise dans un verre à vin, installé une softbox, 2 flashes et un miroir. Au bout d’une heure d’essai à triturer l’éclairage, la salade avait un peu défraichi en raison de la température tropicale et ça a donné ça:

J’ai photographié “high keys” et saturé ensuite les couleurs pour ne pas que ça fasse poubelle de macdo et je me suis dit que je pouvais faire mieux. Je me suis aussi rendu compte que le flash avait tourné dans la softbox et éclairait directement la salade.
Je suis donc allé faire un tour chez photojojo et c’est là que j’ai compris que ça serait mieux avec un objectif macro.
Bon, normalement on est sensé éclairer avec la lumière naturelle issue d’une fenêtre mais en Guadeloupe, ça cuit les aliments.
Disons que je vais continuer avec les flashes jusqu’à la prochaine ère glaciaire.
Pour ce qui est de l’objectif macro, je l’ai repéré sur dyxum.com: une vraie tuerie d’après les commentaires et surtout sa note globale très élevée et de loin meilleure que la version actuelle construite par Sony.
Un défaut quand même: c’est que l’autofocus est plutôt lent et bruyant mais on lui pardonne quand on sait qu’il a été conçu en 1993.
Mais c’est vrai que c’est une vraie tuerie au niveau couleurs et précision. La preuve en image:

et ce qui pourrait être considéré comme de la nourriture ailleurs dans le monde:
Ces images sont des jpg issus de l’appareil sans retouche ! Un konica-minolta 7D sorti fin 2004 avec un objectif de 1993.
Comme quoi c’est bien dans les vieilles marmites qu’on fait les meilleures soupes.