11 jours au Mexique – partie 3

Jour 4 (03/08/2012) – El museo nacional de antropologia et le bois de Chapultepec


Le musée national d’antropologie est l’un des plus grands du monde. Il est consacré naturellement aux civilisations pré-colombiennes mais cependant, on y trouve les ossements de notre arrière grand-mère Lucy.
Ce jour-là, le personnel du musée était en grève; l’entrée était donc gratuite.

Généralement ça m’ennuie profondément de prendre des photos dans les musées car on trouve les mêmes un peu partout prises dans de meilleures conditions.
J’en ai quand même shooté quelques unes parce que je trouvais les sujets pittoresques:



un petit dieu dans un bourgeon

un petit dieu dans un coquillage

prédator déguisé en Donald Duck…
à moins que ce soit l’inverse

 Ce genre de bizarrerie antique m’a fait penser à une photo que j’avais prise au Museum Of Modern Art à New-York en 2008 (section pré-colombienne of course):


On dirait du Moebius



Dans un des jardins du musée:

on se croirait dans la jungle mais on se trouve
en plein centre de Mexico

Ensuite on a traversé la route ‘Paseo de la reforma’ pour visiter le bosque de Chapultepec, un parc immense en plein coeur de Mexico.
On y trouve un zoo et pareil, ça m’ennuie de photographier des bestioles hors de leur habitat naturel.
Pour résumer il y a des petites bestioles,


des grosses bestioles,






et aussi des moyennes.


Puis, on a attrapé un taxi super pénible, il posait trop de questions, on a dîné tôt d’une montagne de viande dans un resto argentin et le lendemain nous avons quitté Mexico City pour Merida dans le Yucatán. 


Jour 5 (04/08/2012) – Mexico/Merida, arrivée dans le Yucatán 

A l’aéroport de Mexico il y avait par moment un vacarme tellement assourdissant que j’ai cru que les avions atterrissaient en faisant du rase mottes au-dessus du toit. Il s’agissait en fait de la diffusion du quart de final de football des JO où l’équipe du Mexique a collé 4 buts au Sénégal. Ce qu’on entendait était les clameurs qui ponctuaient chaque action remarquable.

Si ma mémoire est bonne nous avons décollé vers 11h50. Je crois que c’était le vol AM-531 ou quelque chose comme ça.



instagram avec le galaxy S égal photo pourrie mais bon aide mémoire

Nous avons survolé le sud du golfe du Mexique.


on quitte la côte à 70 km au nord de Veracruz; on distingue Laguna Verde
(merci google earth) 

le Yucatán, c’est tout plat et tout vert; même la mer est verte


A l’aéroport de Merida, on a loué une voiture. Lorsque nous sommes sortis pour la récupérer, on a subi les 10° celsius et les 30° degrés hygrométriques supplémentaires. Pas de doute, bien que plus au nord de Mexico, on était sous un climat tropical. Pour un peu on se serait cru à la maison si ce n’était les chants particuliers des oiseaux qui ressemblaient à des petits cris.

Merida est la capitale de l’état du Yucatán. Même si on peut la considérer comme une ville étape, cela vaut le coup d’y passer une soirée rien que pour partager la douceur de vivre avec tous ces gens qui flânent, qu’ils soient touristes ou locaux. 

une rue piétonne de Merida

A la tombée de la nuit, le ciel et les arbres sont envahis d’oiseaux. On n’entend qu’eux.

flânerie dans le Parque Principal
en arrière-plan, la cathédrale
Itinéraire prévu pour le lendemain: le site d’Uxmal et les grottes de Loltún.


Mais pendant ce temps là, la tempête tropicale Ernesto qui avait inondé la Guadeloupe s’était transformée en cyclone et se dirigeait droit sur notre route. Allions nous y échapper ?




4 anniversaires

Une petite pause dans la série mexicaine.
Je n’ai pas trop l’habitude de mettre des photos perso dans ce blog mais ce samedi 6, Christine fêtait chez elle 3 anniversaires en plus du sien.
J’avais apporté tout le matos de flash avec les stands, parapluies, softbox, cactus triggers… etc pour finalement n’utiliser que l’éclairage disponible pour ne pas modifier l’ambiance (et puis pour être également discret).
Ca a été l’occasion de faire grimper la sensibilité de l’appareil jusqu’à 6400 iso. Toutes les photos ont été prises avec le minolta 28-70G ouvert à 2.8.




Christelle

Mercedes

Jean

Christine

Et pour terminer un portrait clair obscure.



11 jours au Mexique – partie 2







Jour 3 (02/08/2012): Basílica de Nuestra Señora de Guadalupe et Teotihuacan


On a pris un minibus pour une excursion en deux parties. Première étape, la basilique de Notre Dame de Guadalupe.
Le 9 décembre 1531, Juan Diego Cuauhtlatoatzin un indigène nouvellement baptisé voit une femme entourée d’une lumière éblouissante. Elle se présente comme la vierge Marie et somme le bougre d’aller obtenir de l’évêque du coin, la construction d’une église sur le lieu de l’apparition. L’évêque trouvant les arguments un peu légers demande quelque chose de plus tangible. Trois jour après, au même endroit, l’apparition envoie Juan Diego cueillir des roses au sommet de la colline. Oui des roses en plein hiver. A son retour chez l’évêque, il ouvre son manteau pour montrer les roses qu’il a cueillies et celles-ci en tombant laisse apparaître l’image de la vierge sur sa tunique.
Bon…
Personnellement j’ai essayé d’imprimer un truc sur un tee shirt la semaine dernière et il m’a fallu une imprimante, du papier spécial transfert et un fer à repasser très chaud.
Cela étant et avec ces arguments imparables, l’église fut construite, puis une nouvelle cathédrale fut édifiée en 1976 car la première risquait de s’effondrer en raison du sol instable.
Chaque année ce sont plusieurs millions de personnes qui visitent ce site. Il s’agit de la deuxième cathédrale la plus visitée au monde après la basilique St Pierre à Rome.



inclinaison de la basilique par rapport
au lustre qui sert de fil à plomb

Juan Diego a fait un énorme coup médiatique pour le développement de l’église catholique au Mexique, à commencer par les aztèques, puis de manière générale en Amérique Latine.


statue de Juan Diego Cuauhtlatoatzin
dans l’ancienne basilique

La tunique de Juan Diego est exposée dans la nouvelle basilique.


la tunique dans un cadre derrière l’autel (le nain donne l’échelle)





détail de l’éclairage et du volume de l’édifice



Il y a un passage pour voir par en dessous le mur sur lequel est accroché le cadre. On traverse ce passage avec des tapis roulants pour éviter que les dévots s’agglutinent au pied de ce mur.
Remarquez que la tunique de Juan Diego a tenu bon depuis presque 500 ans. Des tissus comme ça on n’en fait plus. A moins que ce soit un miracle ou alors une copie de copie de copie… Une recherche sur le net montre qu’il existe tout un tas de légendes (d’autres parlent de miracles) autour de cette toile.


la tunique vu de dessous
détail “redressé” de l’image de gauche; avec
un 24 MP, on n’a pas peur des agrandissements





Ensuite nous somme repartis vers le site archéologique de Teotihuacan.
Avant de visiter le site nous nous sommes arrêtés pour déguster du pulque et du mezcal. On nous a montré comment été élaboré le pulque.
Le maguey est une agave proche de l’aloe vera. Quand la plante a dans les 7 ans on coupe le coeur et on racle avec une cuiller la partie centrale qui est molle. La plante rend une espèce de jus très sucré que l’on appelle agua de miel. Ce jus est extrait par simple aspiration puis sa fermentation produit le pulque, premier alcool fabriqué au Mexique c’est-à-dire depuis l’époque préhispanique. 


el agua de miel dans le coeur du maguey (trouvez l’intrus)

Puis, après avoir acheté une statuette en obsidienne de Chaac-Mool, le dieu de la pluie des Toltèques nous avons découvert le site de Teotihuacan, la cité des dieux.
Grandiose.


notre vendeuse grave le dessous de la statuette de Chaac-Mool
Chaac-Mool en Guadeloupe avec les coeurs des sacrifiés sur un plateau posé sur son ventre
notez qu’il chausse du 28 (minolta 100RS 2.8 macro)





en haut de la pyramide de la lune, on distingue la pyramide du soleil
longée par la chaussée des morts

la pyramide de la lune



notre chauffeur nous livre avec passion une leçon d’histoire

Dans le prochain épisode de cette saga, nous verrons le musée de l’anthropologie, le zoo de Chapultepec et le départ pour le Yucatán.


11 jours au Mexique – partie 1

body, span {font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;}
.tr-caption {font-family:arial; font-size:xx-small;}

Cet été on a décidé d’aller faire un tour au Mexique. Ca faisait quelques années qu’on en parlait, à chaque fois on remettait ça à l’année suivante mais cette fois l’idée s’est imposée.
On avait déjà les billets pour Santo Domingo restait plus qu’à organiser tout le reste.
En effet c’est plus simple pour nous de passer par la République Dominicaine car:
  1. on peut visiter la famille et nos potes,
  2. les destinations au départ y sont plus nombreuses qu’en Guadeloupe.
9 jours avant le départ j’ai réservé les billets pour le Mexique: Santo Domingo-Panama City-Mexico City-Panama City-Santo Domingo, départ le 31/07, retour le 10/08 avec la Copa Airlines après avoir pas mal tergiversé pour savoir quel serait le mieux entre atterrir à Mexico City ou à Cancùn.
La veille de quitter la Guadeloupe j’ai réservé en ligne un hôtel à Mexico City du 31/07 au 4/08, l’idée étant de filer visiter le Yucatán par la suite.

Ca faisait improvisation à la bourre mais comme un de nos passeports a été refait au dernier moment, j’ai préféré attendre qu’on le reçoive avant de lancer les réservations.
Du coup j’ai passé pas mal de temps à Santo Domingo à organiser la suite du voyage en m’inspirant des conseils et des expériences de potes ou de proches (par exemple je n’étais pas trop chaud pour louer une voiture dans le Yucatán mais le fait d’en discuter avec d’autres m’a fait changer d’avis).
J’ai également vite réalisé que ce ne serait pas une bonne idée de repartir par Mexico City car ça nous boufferait en gros une journée de transport; par conséquent l’une des premières choses que j’ai faite en arrivant à Santo Domingo a été de filer à l’agence de la Copa pour modifier le trajet afin de repartir par Cancùn.
A force d’opiniâtreté, d’hotels.com, d’expedia.com et de tripadvisor.com, l’itinéraire de notre séjour était la veille de notre départ pour le Mexique.
Ouf.

PTP/SDQ 22/07 et 16/08
SDQ/PTY/MEX 31/07
MEX/MID 4/08
CAN/PTY/SDQ 10/08

(PTP: Pointe à Pître; SDQ: Santo Domingo; PTY: Panama City; MEX: Mexico City; MID: Merida; CAN; Cancùn.)


Jour 1 (31/07/2012): on a quitté la zone coloniale vers 4h30 afin d’être à l’aéroport Las Americas vers 5h pour un départ prévu à 7h05.

Du matin.
partie d’échecs calle El Condé, zona colonial
le vol pour Panama est annoncé à l’heure; heureusement d’ailleurs vu l’heure à laquelle on s’est levé !
jeux de lumière sur le Pacifique

les bateaux à l’entrée du canal
notre valise à fleurs !
A un moment quelque part entre Panama et le Mexique, le ciel s’est dégagé et on a pu observer qu’on survolait une chaîne de volcans. J’ai d’abord pensé que c’était au Nicaragua mais après avoir recherché non sans quelques difficultés sur Google Earth, j’ai réussi à identifier le site. Il s’agit du volcan Santa Ana aussi appelé le Ilamatepec situé à côté du lac de Coatepeque au Salvador et au sud, le volcan Izalco.
Le panorama était de toute beauté.
à partir de ce moment, je suis resté scotché au hublot jusqu’à l’atterrissage

En approchant de Mexico City, on a pu observer ce curieux nuage en forme de banane. Je pense que cette forme était due à la masse d’air qui essayait de franchir le Iztaccihuatl, volcan voisin du Popocatepetl. Les deux volcans ont leur sommet enneigé qui culmine à plus de 5000 mètres. Un spectacle majestueux qui n’a malheureusement rien rendu en photo à cause des nuages.


A l’aéroport Benito Juarez, on a mis des plombes pour passer l’immigration. Au contrôle des bagages, on doit presser un gros bouton qui fonctionne comme une loterie. S’il déclenche une lumière verte, les valises ne sont pas fouillées. Comme il y a 75% de chances qu’il déclenche une lumière rouge, statistiquement les 3/4 de personnes (dont nous) doivent encore patienter avant de sortir.
Ensuite un taxi nous a emmené au magnifique hôtel Hampton Inn à un bloc du Zocalo, la grande place du centre historique que je suis allé photographier dès le lendemain matin.

Jour 2 (01/08/2012): centre historique, Xochimilco et Templo Mayor

le Zocalo est le lieu des manifestations et des plaintes contre le gouvernement

dénonciation des fraudes et de la corruption

la place est gigantesque (2ème plus grande après la place rouge)

La ville de Mexico a été construite sur une île de l’ancien lac Texoco par la suite asséché par les conquistadors. La cathédrale métropolitaine comme beaucoup d’autres bâtiments massifs a par conséquent tendance à s’enfoncer des les sols qui s’affaissent et est constamment en travaux.

l’inclinaison de la cathédrale sur cette photo n’est pas due à la déformation de l’objectif grand angle 

j’ai compté un avion toutes les 90 secondes environ

encore une manif

Xochimilco est un haut lieu touristique de la capitale. Il s’agit de canaux de l’ancien lac parsemés de jardins flottants, les chinampas et parcourus par des embarcations bariolées:  les trajineras. On se retrouve dans une espèce de Venise latino américaine inscrite au patrimoine mondial de l’humanité.

les trajineras

les mariachis nous offrent un concert privé (contre une certaine quantité de pesos)
une des espèces cultivées à Xochimilco
ils cultivent également les bonsaïs géants

En sortant de Xochimilco, nous sommes tombés sur les Voladores Aztecas. Les Voladores montent en haut d’un mat d’une trentaine de mètres, s’attachent la taille à des cordes et se jettent dans le vide en tournoyant au rythme d’une flûte et d’un tambour.

L’après-midi de retour dans le centre historique nous avons visité la cathédrale et le Templo Mayor.

l’autel tout doré
Léo a vu la lumière
un type se barre avec le parapluie de la dame

Le Templo Mayor est le nom donné à la pyramide de Tenochtitlan, la citée qui a précédé Mexico. Détruite et dissimulée par les espagnols, c’est en 1978 que des ouvriers sont tombés par hasard sur ses ruines. Depuis, les fouilles continuent et un musée a été ouvert.

En fin d’après midi, le ciel était magnifique et mettait en valeur les vieux édifices de la capitale. J’ai pris 3 photos à des expositions différentes (2 diaphs entre chaque photo) dans le but de les assembler plus tard pour créer une image HDR. Le sony A77 comme la plupart des appareils de cette gamme a un mode qui permet de prendre ces 3 images en rafale: cela s’appelle le bracketing.
Et c’est fort pratique: pas besoin d’utiliser de trépied ni de changer les réglages entre chaque prise. Mon précédent boîtier ne permettait qu’un bracketing d’un seul diaph ce qui était trop juste pour couvrir la dynamique que nécessite une image HDR.

1/400 sec.
1/100 sec.
1/25 sec.

L’image finale générée par Photomatix restitue toute la dynamique de la scène.

En début de soirée nous avons pris un peu de hauteur en montant au sommet de la Torre Latino America. Profitant de l’air frais nous avons pu admirer Mexico City qui s’illumine à la tombée de la nuit.

20 millions d’habitants, ça créée forcément du trafic

A suivre…

en bas: el Palacio de las Bellas Artes

el Centro Cultural Universitario Tlateloco s’illumine en rose


Mariage à Sainte-Anne

Louise et Mickaël

 




Mon pote Stéphane m’a appelé début mai pour que j’entre en contact avec deux de ses amis qui se marieraient dans 15 jours et qui avaient pensé à tout sauf au photographe.
Ils ont eu de la chance que je sois dispo (à 2 jours près c’était grillé) et ils ne pouvaient pas mieux tomber.
Moi aussi j’ai eu de la chance car ils forment un couple super sympa; ça a donc été un immense plaisir de photographier leur mariage.
Et puis par la suite j’ai eu l’occasion de grignoter un peu de lambi grillé chez eux. J’adore le lambi grillé au barbeuk.


En plus, la famille du marié venait de ma région et chose rigolote, ils connaissaient Olaf, le trompettiste (enfin surtout son père) du groupe de musique de danse rapide dans lequel je jouais de la basse à Nantes. Notre Olaf, après être passé entre autres par les Namas Pamos, est désormais Emilio Godillo, souffleur de cuivre du groupe Santa Macairo Orkestar


Pour en revenir au mariage, j’ai eu à oeuvrer à la mairie de Sainte-Anne, à l’église Ste Bernadette de Deshauteurs, puis retour à Ste Anne sur le bord de mer pour des photos posées et ensuite réception à l’Eden Palm.
Il faisait hyper chaud, j’ai dégouliné des litres dans le viseur de mon appareil photo mais c’était super chouette car il n’y avait que des gens sympas et une ambiance de ouf.


Et quand tout va bien et que tout est bien ficelé ça produit forcément des bonnes photos.


Pour les fans de matos: sony SLT A77 + grip trouvé d’occaz à Paris à 99€, minolta 28-70G, tamron 17-50, flash sony HVL-F56AM avec cactus trigger, parapluie 43″ westscott, filtre à densité neutre variable LightCraft Workshop et une coupe de champagne à la réception.

à la mairie, lecture de l’acte de mariage
(une façon de vérifier que les mariés sont bien les bons)
los cuatro muchachos
c’est à ce moment que le prêtre m’a discrètement mais
néanmoins vertement demandé de descendre illico de l’autel
beaucoup de solénitude solanêteté solénoïde d’émotion
ça devient ma signature ce style de photo
celle-là c’était aussi pour le décolleté
l’usage du FDN donne un grain cinématographique
FDN + flash avec parapluie=lumière fantastique
le genre de photo où on a la chance d’être au bon endroit au bon moment
ça illustre l’ambiance dont je parlais plus haut
le genre de photo où on a la chance d’être encore au bon endroit au bon moment
j’avais gardé mon appareil même lorsque je faisais la queue au buffet

 


Mariage à Deshaies

Nicole et Julien à Grande Anse

 
Nicole et Julien ont fait le voyage depuis Montréal pour se présenter leurs voeux et affirmer leur amour. Il s’agissait d’un mariage païen sous le signe de la cérémonie du sable de tradition hawaïenne.
Ils sont venus avec leur attendrissante petite fille Lilly.
J’avais été contacté par Christina de Caribbean Planner dès janvier pour immortaliser ce moment à la plage de Grande Anse à Deshaies.
Initialement prévue le 7 mai, la cérémonie a été reportée au 10 mai en raison du déluge qui s’est abattu sur la Guadeloupe.
Le temps était plutôt nuageux; il a donc fallu sortir les flashes pour donner un peu de relief aux scènes. Le côté positif est que nous avons eu la plage pour nous tous seuls.
 

 

 

 

 

 

 

 
 

3 séances en une

Laurence maquillée par Laurence.


Laurence (oui, il s’agit de cette Laurence) avait besoin de trois photos artistiques.
La première pour son one woman show “Ça va décoiffer !”. D’où le chapeau en guise d’accessoire.
Pour l’éclairage: une softbox à droite et une rim light avec un gel orange qui éclaire également le fond.


L’image retenue pour l’affiche est la suivante. L’affiche a été réalisée par l’excellent Rony d’Exodia Production.


La seconde photo est destinée au press book. Sur la quinzaine de photos et de l’avis du modèle, c’est celle-là qui ressort le mieux:




La troisième série de photo n’a strictement rien à voir car Laurence souhaitait faire quelque chose de complètement décalé destiné à un projet de parodie dont je n’en dirai pas davantage.
Il nous a fallu les accessoires suivants: entrepôt, Harley, petite robe noire en scaille, sky, skaï et talons aiguilles.
Le résultat a été au-delà des espérances de l’artiste.

Ci-dessous la mise en place pour le shooting: une softbox devant à droite et 2 flashes en arrière de notre modèle déclenchés par des cactus V4.



Dimanche pas trop présidentiel mais surtout glamour

Les lecteurs assidus de ce blog (j’en connais au moins 5 et je les remercie infiniment) se rappelleront surement de la séance glamour que j’avais faite à Pâques.
En ce dimanche électoral pluvieux, j’ai remis ça chez Ana-Yancy qui avait reçu une partie de sa nouvelle collection de corsets et petites jupes courtes.
Un shooting tout en longues jambes, porte-jarretelles, décolletés, tutu et combinaison moulante. Du coup j’en avais totalement oublié que pendant ce temps-là, le résultat du scrutin présidentiel était rendu public…

Les modèles sont Claudine, Laure, Maria et Aurélie maquillées par Myl’ Extensions.

Pour les données techniques: éclairage principal avec softbox 28″, de temps en temps un autre flash pour la lumière de contour (comment traduit-on rim light ?) et parfois un réflecteur argenté, parfois non, ça dépend.
Objectifs: 50mm 1.7 et 28-70mm 2.8.


Cela a été l’occasion de rencontrer l’excellent photographe Patrice Rabord d’Electric Photo. Je vous recommande d’aller voir ces photos sur sa page facebook non seulement parce qu’elles sont merveilleusement belles, mais aussi parce que Patrice est quelqu’un d’extrêmement sympathique.
On le voit ci-dessous à gauche avec les lunettes.


Sur le tournage de la série Domino

Je suis allé faire quelques photos du tournage de Domino. Il s’agit d’une série humoristique retraçant les aventures de Laurence et Laurent, un couple métro-antillais donc “couple domino”.

Dans la vie ils forment un couple fort sympathique et n’ont pas du tout la grosse tête. Ils m’ont accueilli avec beaucoup de gentillesse et de naturel comme si j’étais le voisin d’à côté.

Ceci alors que Laurence Joseph (Lolo pour les intimes) a un sacré background: après l’école de la magistrature, un MBA sur l’utlisation des rasoirs jetables dans une économie socialiste et un contrat emploi jeune de pilote de ligne, elle fait l’actor studio de Pouillé-les-Coteaux et devient l’actrice fétiche de Luc Besson. Puis à 22 ans, lassée de la jet-set elle décide de tout plaquer pour sa passion: le saut en parachute.
Elle est une femme simple et sensible qui se contente de petits bonheurs comme un pic-nic surprise sur une plage des Maldives, un dîner en amoureux dans une auberge corse ou un week-end shopping sur la 5ème avenue.
C’est à l’occasion d’un shooting de mode pour son ami Calvin que Lolo revient en Guadeloupe et décide d’y rester.

Laurent est le scientifique du couple. Titulaire d’un diplôme d’ingénieur en agro-alimentaire d’une prestigieuse école de Boston pour laquelle il a redesigné la hall technique par souci du respect de l’écologie, il a bourlingué ses tongs de routard dans tous les pays en voie de développement pour monter des fermes hydroponiques. C’est en écrivant une méthode de guitare pour lépreux dans un bordel de Mogadiscio qu’il a eu l’intuition du célèbre tartare lyophilisé qui a fait sa fortune. Ce beau gosse sportif accompli (il a terminé trois fois sur le podium de l’Iron Man) aurait pu se contenter d’une vie facile et superficielle mais après sa rupture difficile avec l’égérie de Victoria’s secret c’est pour notre plus grand bonheur que Laurent Tanguy (Lolo pour les intimes) à échoué pointe de la Verdure.
Fan de littérature pré-colombienne et de films muets, premier violon du philharmonique de Tbilissi, Lolo incarne parfaitement l’esprit décalé de la série Domino.

L’épisode qui était en tournage raconte la présentation de Laurent au père de Laurence. Laurent passe un sale moment et a hâte d’échapper à son calvaire.


Séance de maquillage par Caroline Tichi avant les prises 


Laurent dans leur belle maison en bois rouge

Le tournage se déroulait dans un lotissement paisible. Mais pas de bol, ce jour-là il y a eu pas mal de passage de voitures et de scooters et aussi des ouvriers qui construisaient une maison à proximité. Il a fallu recommencer plusieurs fois les prises à cause du bruit occasionné.
Maquilleuse: Caroline Tiichi; Ingé son: David Datil


répétition de la scène et réglage
de la prise de son par David Datil

silence, moteur, clap et…
…action ! Tony Davila à la réalisation


Un tour dans le grand cul-de-sac marin

Ce dimanche 15 avril nous sommes allés faire une promenade en scooter des mers dans le grand cul-de-sac marin.

Départ du Gosier,  passage à la Darse à Pointe-à-Pître complètement déserte – normal c’était dimanche – puis remontée de la rivière salée avec petit détour dans la mangrove où j’ai aperçu une espèce d’oiseau au plumage orange que je n’avais encore jamais vu. D’après ce que j’ai pu trouver sur google il s’agirait soit d’un Tisserin gendarme soit d’un Oriole.
Une fois arrivés dans le grand cul-de-sac on a mis les gaz à fond vers l’îlet Caret où nous avons fait une pause baignade.

Puis nous nous sommes dirigés vers l’ouest où nous avons déjeuné dans un surprenant endroit: l’îlet La Biche.
Il s’agit d’un pâté de sable dont le point culminant est à à peine 10 cm. Là il y a une case en bois et tôle qui sert de restaurant. On y mange littéralement les pieds dans l’eau.




à 200 mètres on n’a de l’eau que jusqu’aux chevilles

ces algues des Sargasses nous pourrissent nos belles plages

Tania et Jean-Luc y apportent les repas préparés à l’avance car il n’y a pas d’infrastructure pour cuisiner, juste une sorbetière traditionnelle pour préparer le sorbet coco.

l’expression “manger les pieds dans l’eau”
prend tout son sens ici

Nos hôtes Tania et Jean-Luc, eux,
déjeunent sur la terrasse en palétuvier