11 jours au Mexique – partie 2







Jour 3 (02/08/2012): Basílica de Nuestra Señora de Guadalupe et Teotihuacan


On a pris un minibus pour une excursion en deux parties. Première étape, la basilique de Notre Dame de Guadalupe.
Le 9 décembre 1531, Juan Diego Cuauhtlatoatzin un indigène nouvellement baptisé voit une femme entourée d’une lumière éblouissante. Elle se présente comme la vierge Marie et somme le bougre d’aller obtenir de l’évêque du coin, la construction d’une église sur le lieu de l’apparition. L’évêque trouvant les arguments un peu légers demande quelque chose de plus tangible. Trois jour après, au même endroit, l’apparition envoie Juan Diego cueillir des roses au sommet de la colline. Oui des roses en plein hiver. A son retour chez l’évêque, il ouvre son manteau pour montrer les roses qu’il a cueillies et celles-ci en tombant laisse apparaître l’image de la vierge sur sa tunique.
Bon…
Personnellement j’ai essayé d’imprimer un truc sur un tee shirt la semaine dernière et il m’a fallu une imprimante, du papier spécial transfert et un fer à repasser très chaud.
Cela étant et avec ces arguments imparables, l’église fut construite, puis une nouvelle cathédrale fut édifiée en 1976 car la première risquait de s’effondrer en raison du sol instable.
Chaque année ce sont plusieurs millions de personnes qui visitent ce site. Il s’agit de la deuxième cathédrale la plus visitée au monde après la basilique St Pierre à Rome.



inclinaison de la basilique par rapport
au lustre qui sert de fil à plomb

Juan Diego a fait un énorme coup médiatique pour le développement de l’église catholique au Mexique, à commencer par les aztèques, puis de manière générale en Amérique Latine.


statue de Juan Diego Cuauhtlatoatzin
dans l’ancienne basilique

La tunique de Juan Diego est exposée dans la nouvelle basilique.


la tunique dans un cadre derrière l’autel (le nain donne l’échelle)





détail de l’éclairage et du volume de l’édifice



Il y a un passage pour voir par en dessous le mur sur lequel est accroché le cadre. On traverse ce passage avec des tapis roulants pour éviter que les dévots s’agglutinent au pied de ce mur.
Remarquez que la tunique de Juan Diego a tenu bon depuis presque 500 ans. Des tissus comme ça on n’en fait plus. A moins que ce soit un miracle ou alors une copie de copie de copie… Une recherche sur le net montre qu’il existe tout un tas de légendes (d’autres parlent de miracles) autour de cette toile.


la tunique vu de dessous
détail “redressé” de l’image de gauche; avec
un 24 MP, on n’a pas peur des agrandissements





Ensuite nous somme repartis vers le site archéologique de Teotihuacan.
Avant de visiter le site nous nous sommes arrêtés pour déguster du pulque et du mezcal. On nous a montré comment été élaboré le pulque.
Le maguey est une agave proche de l’aloe vera. Quand la plante a dans les 7 ans on coupe le coeur et on racle avec une cuiller la partie centrale qui est molle. La plante rend une espèce de jus très sucré que l’on appelle agua de miel. Ce jus est extrait par simple aspiration puis sa fermentation produit le pulque, premier alcool fabriqué au Mexique c’est-à-dire depuis l’époque préhispanique. 


el agua de miel dans le coeur du maguey (trouvez l’intrus)

Puis, après avoir acheté une statuette en obsidienne de Chaac-Mool, le dieu de la pluie des Toltèques nous avons découvert le site de Teotihuacan, la cité des dieux.
Grandiose.


notre vendeuse grave le dessous de la statuette de Chaac-Mool
Chaac-Mool en Guadeloupe avec les coeurs des sacrifiés sur un plateau posé sur son ventre
notez qu’il chausse du 28 (minolta 100RS 2.8 macro)





en haut de la pyramide de la lune, on distingue la pyramide du soleil
longée par la chaussée des morts

la pyramide de la lune



notre chauffeur nous livre avec passion une leçon d’histoire

Dans le prochain épisode de cette saga, nous verrons le musée de l’anthropologie, le zoo de Chapultepec et le départ pour le Yucatán.