Mariage à Saint-François

Laurence et Laurent se sont mariés

 



Ils se sont mariés pour de vrai le 27 avril dernier à Saint-François. Pourquoi pour de vrai ? Parce que la plupart des personnes croyaient que nos deux comédiens de la série Domino étaient mariés depuis longtemps.

En vrai, c’était faux.
Il a fallu attendre ce dernier samedi d’avril, un samedi ensoleillé alors que le temps était plutôt globalement pourri depuis une semaine.
Un vrai coup de bol météorologique mais ceci dit, il fait généralement beau à Saint François.
De toute façon et quoi qu’il eut pu arriver, le sourire de Laurence vaut 10000 rayons de soleil à lui tout seul.

Pour ceux qui ne connaissent pas Domino, je me suis permis de ré-écrire leur biographie ici.
Ayant déjà travaillé avec eux pour leurs photos d’affiche et press-book et étant donné qu’ils appréciaient mon travail, ils m’ont demandé d’être le photographe de leur mariage.
Un honneur pour moi.
 
une photo tirée de la séance de décembre dernier pour leur tournée en métropole
La mission a débuté à la Plantation Resort avec la préparation de la mariée.
A la bourre évidemment.
C’est ça la vie de comédien, toujours une grande partie laissée à l’improvisation tout en suivant un fil directeur.
 
 
séance de maquillage
qui va encore me traiter de fétichiste ?
une idée de l’ambiance qui a régné ce jour là
glamour
enfilage de la robe
séquence laçage
séquence nouage
bisous bisous
pose de la coiffe et du voile
c’est la bonne taille !


Ensuite direction la mairie de Saint-François. Allez savoir pourquoi mais seulement un tiers de la salle nous avait été octroyé. On était donc plutôt confiné avec un éclairage à contre jour. Cependant j’ai joué au héros, je n’ai pas utilisé de flash parce que:

1- je ne mets jamais le flash sur l’appareil, même sous la torture,
2- je n’avais pas d’endroit pour poser un flash déporté en raison de la salle bondée (il aurait été piétiné ou on l’aurait fait tomber),
3- j’ai fait confiance à la dynamique du capteur de mon appareil pour récupérer les ombres bouchées et les hautes lumières surexposées. Et j’ai eu raison.

 

J’ai passé presque toutes les photos de la cérémonie civile en sépia parce que les couleurs ne rendaient rien.

 


 

le promis attend sa promise
arrivée à la mairie
passage devant le maire
la preuve noir sur blanc
passage des alliances
le premier bisou de Mme Tanguy à M. Tanguy
on sort de la mairie
en route pour la pointe des châteaux

 

 
Puis, nous nous somme rendus à la pointe des châteaux pour les portraits et photos de groupe. Là, j’ai monté un flash avec un bol beauté (merci Jérôme) sur un stand, j’ai vissé un filtre de densité neutre variable sur mon zeiss de rêve (une tuerie cet objectif mais à ce prix là, c’est un peu normal) et j’ai shooté les mariés. Pourquoi un flash en plein après-midi ? Déjà parce que je fais ce que je veux. Ensuite, comme le soleil était encore un peu haut et malgré les nuages, les ombres étaient dures sur les visages alors j’ai préféré prendre le contrôle de la lumière.

 

pas fier le Lolo sur celle-là
tout baigne public chéri
A propos du Zeiss, j’ai écrit un comparatif entre cet objectif et le minolta 28-70G de l’ancienne génération qui a été mon précédent objectif préféré mais qui n’est pas aussi performant que le Zeiss en terme de précision et rapidité de l’auto-focus. Le comparatif ce trouve sur l’excellent site dyxum.com, le site de référence des sonyminoltistes. Beaucoup préfèrent le bokeh du vieux minolta mais j’ai loupé trop de photos avec dans le feu de l’action (j’en ai déjà parlé ici). Par contre, j’ai fait des super portraits avec. Mais comme je ne m’en sers plus depuis que j’ai le Zeiss, je l’ai mis en vente ici et ici. On s’est pas pressé au portillon pour me l’acheter jusqu’à présent.

 

Après cette séance, nous avons poursuivi au Blue Cafe de la Plantation Resort pour le vin d’honneur, la cérémonie laïque et la réception.
Mais avant tout, une séance avec la Dodge de 1958.


 

techniquement, un flash dans la voiture et un flash devant Laurence
“vas-y, fais moi poireauter !”
la photo retenue pour les faire-part
 
début de la cérémonie
c’est Michaël Blameble du groupe Kilyndae qui a officié la cérémonie
celle-là j’avoue, je l’ai prise pour le blog
 
de l’amour…
séquence rétrospective
l’humoriste Paulo a fait une apparition surprise
le livre d’or
 
 
ouverture du bal
 
découpe du gâteau style trash
miam !
j’ose à peine imaginer la nuit de noce (photo issue de “Domino, le spectacle”)
 

Mariage à Baie-Mahault

Ketty et Darius

 

  

 
 
En février dernier j’ai eu le plaisir de photographier le mariage de Ketty et Darius.

Mon travail a débuté dès le matin de la journée mariage avec la photographie des alliances chez les témoins.
 
 
 
 

Ensuite et étant donné que bien que photographe, je n’en reste pas moins humain, je suis allé faire mes courses du samedi au Super U de Grand Camp. 

Quelques heures plus tard je me suis rendu chez la maman de la mariée pour photographier sa préparation (ou plutôt leur préparation).


 


séance de maquillage
 


 


la robe (clim non incluse)

 

on va encore me traiter de fétichiste

 

 
les copines aident à enfiler la robe…

 

   

 

…fermeture…
…on y est presque…

 

…bien tirer sur le lien… 
…parfait !

 

 
J’adore faire cette séance de “préparation de la mariée” car c’est justement un moment privilégié pour capturer ce type de scène entre une maman et son fils. 
 

 

 

 

Toujours avoir sous la main quelqu’un qui sait faire les nœuds de cravate.

Je me suis ensuite rendu à la mairie de Baie-Mahault. Il faisait un temps magnifique.

Darius attend sa promise

 

jolies chaussures, jolie robe rouge et joli sac assorti

 

la mariée arrive
 
ultime retouche avant d’entrer dans la mairie

 

rush dans l’escalier

 

l’adjoint au maire suit sa fiche

 

 

 

ça ne vous rappelle rien ? (voir les autres mariages pour ceux qui n’ont pas suivi)
 

 Arrivée à l’église à Petit Pérou aux Abymes.

 
 
 
Beaucoup de couleurs dans l’église.
 
 
 

Du coup j’ai passé pas mal de photos en noir et blanc…

… ou alors j’ai dé-saturé seulement certaines couleurs, tout ça pour ne pas distraire l’attention.

le mur derrière est jaune normalement

 

La lumière dorée de fin d’après-midi rendait plutôt bien sur l’assemblée…

 

… mais sur les mariés et le pasteur qui n’étaient pas devant les fenêtres, il a fallu envoyer du flash.

il y a un flash cobra posé par terre à gauche du pasteur

 

 

une pluie de grains de riz

 

 

Portraits et photos de groupe sur la promenade de Lauricisque au crépuscule. 

j’ai sorti le parapluie, celui pour atténuer le flash

 

photo de groupe avec les enfants

 

trois magnifiques sourires

A la tombée de la nuit, le bateau de croisière et le port se sont illuminés.

 
enfin seuls… pas pour longtemps

Réception dans les grands-fonds Sainte-Anne.
A l’extérieur j’ai conservé l’idée du flash avec le parapluie pour faire de belles photos. J’étais un peu comme un éléphant dans un magasin de porcelaine car l’espace était plutôt confiné. Va falloir que j’investisse dans un mini bol beauté comme celui qu’on m’avait prêté au salon du mariage. 

photos avec les invités
il est l’heure de commencer le dîner

A l’intérieur j’ai retiré le parapluie et orienté le flash vers le plafond.

on accueille les derniers arrivants
la prière avant le dîner

 

magnifique ce gâteau-livre

 

la pièce bientôt démontée

 

les dragées au couleur du mariage

 

découpe du gâteau: fin de la mission

 


Salon du Mariage Caraïbes au WTC, 20ème édition

Invité par l’agence Cosmopolite à partager un stand entre prestataires du mariage, c’est avec le plus grand plaisir que j’ai participé au 20ème Salon du Mariage Caraïbes qui se tenait les 8, 9 et 10 mars au WTC à la pointe Jarry.
Sur un stand de six mètres par trois étaient entassés les prestataires suivants:

  • Nikol’s Café: traiteur (oui, Nikol’s Café fait aussi traiteur et d’ailleurs nous a bien traités vendredi et samedi midi),
  • Les Falièrespâtissier (notre devoir à nous, colocataires du stand, a été de déguster les succulentes pâtisseries en fin de journée),
  • Fresh Art: de magnifiques bijoux originaux faits à la main confectionnés par les sympathiques frères Milon,
  • L’Ecrin de Chocolat: Naomi Martino, maître chocolatier, a toujours trouvé des volontaires sur le stand lorsqu’il a fallu débarrasser la fontaine de son chocolat,
  • One Day Magazine: nouveau magazine de la réception et du mariage,
  • JMB Styliste: Jean-Marc Benoît créée des robes magnifiques et uniques,
  • Lily Beauté: soin des ongles et maquillage,
  • Hair Design La Colombe: coiffure
  • ILG Photographie: votre serviteur.

Fresh Art

Fresh Art
Lily Beauté

Lily Beauté
Pâtisserie Les Falières, en arrière plan les robes JMB
L’écrin de Chocolat

L’écrin de Chocolat, Fresh Art et JMB dans le fond


Le tout orchestré couleur fushia par Johanna Romero et ses collaboratrices Joane Marie-Rose et Sabine Rome.

La pression, la chaleur, le froid (de la clim le soir), le rush, la promiscuité, la foule n’ont jamais eu raison de la bonne ambiance et de la convivialité qui ont régné sur le stand de Cosmopolite.
Nous avions également une cabine d’essayage d’un mètre carré que j’avais aménagé en mini studio en y suspendant un tissus noir:

un flash devant à gauche avec un mini bol de beauté (merci Jérome)
et un autre flash avec un snoot accroché en haut dans le fond


Ce qui m’a permis de photographier les modèles réduits vantant les chocolats de Naomi.

Ainsi qu’une charmante visiteuse qui en a profité pour se faire coiffer par Rose de Hair Design:


Finalement avec un mètre carré pour le modèle et à peine un mètre cinquante de recul pour moi, le résultat est plutôt correct.



Le salon du mariage, c’est également quatre défilés par jour avec de splendides modèles.


la foule était nombreuse en fin d’après midi

la time line de la commentatrice

Robe JMB et bijoux Fresh Art




Mariage à Saint-François

Pamela et Anthony au Ti Coco




Paméla et Anthony sont venus de la région bordelaise pour renouveler leurs voeux face à la mer au Ti Coco à St François.
Sous la supervision de Joan de Wedd’in Gwada, c’est avec le plus grand plaisir que j’ai photographié ce charmant couple avec leurs enfants Mélina et Anthony Jr. 
 
Ma mission a commencé vers 17h30, heure à laquelle le soleil venait de se coucher. Il a fallu donc sortir le flash pour déboucher tout ça tout en conservant un équilibre avec la lumière du crépuscule (flash sur un stand, jamais sur l’appareil en ce qui me concerne). Comme il y avait du vent, je n’ai pas pu atténuer la lumière avec un parapluie; j’ai utilisé le diffuseur fourni avec le flash. La lumière est un peu plus dure mais bon, faut savoir se plier aux conditions.
 
un couple photogénique…
… et encore un modèle avec de magnifiques yeux verts,
je suis verni 
pour une fois je n’ai pas fait le coup du portable
mais je les ai quand même faits sauter
tout le monde à contre jour avec le flash placé
derrière Olivier  (costume noir)
 
 




A part ça je suis super à la bourre pour en finir avec les photos du Mexique. En plus je pars à New-York ce vendredi pour aller faire un photo reportage de mes collègues qui vont courir le marathon.
A venir aussi bientôt: un shooting avec des mannequins de la Escuela de Modelos Juan Rojas de Santo Domingo.
Stay tuned !

Mariage à Sainte-Anne

Louise et Mickaël

 




Mon pote Stéphane m’a appelé début mai pour que j’entre en contact avec deux de ses amis qui se marieraient dans 15 jours et qui avaient pensé à tout sauf au photographe.
Ils ont eu de la chance que je sois dispo (à 2 jours près c’était grillé) et ils ne pouvaient pas mieux tomber.
Moi aussi j’ai eu de la chance car ils forment un couple super sympa; ça a donc été un immense plaisir de photographier leur mariage.
Et puis par la suite j’ai eu l’occasion de grignoter un peu de lambi grillé chez eux. J’adore le lambi grillé au barbeuk.


En plus, la famille du marié venait de ma région et chose rigolote, ils connaissaient Olaf, le trompettiste (enfin surtout son père) du groupe de musique de danse rapide dans lequel je jouais de la basse à Nantes. Notre Olaf, après être passé entre autres par les Namas Pamos, est désormais Emilio Godillo, souffleur de cuivre du groupe Santa Macairo Orkestar


Pour en revenir au mariage, j’ai eu à oeuvrer à la mairie de Sainte-Anne, à l’église Ste Bernadette de Deshauteurs, puis retour à Ste Anne sur le bord de mer pour des photos posées et ensuite réception à l’Eden Palm.
Il faisait hyper chaud, j’ai dégouliné des litres dans le viseur de mon appareil photo mais c’était super chouette car il n’y avait que des gens sympas et une ambiance de ouf.


Et quand tout va bien et que tout est bien ficelé ça produit forcément des bonnes photos.


Pour les fans de matos: sony SLT A77 + grip trouvé d’occaz à Paris à 99€, minolta 28-70G, tamron 17-50, flash sony HVL-F56AM avec cactus trigger, parapluie 43″ westscott, filtre à densité neutre variable LightCraft Workshop et une coupe de champagne à la réception.

à la mairie, lecture de l’acte de mariage
(une façon de vérifier que les mariés sont bien les bons)
los cuatro muchachos
c’est à ce moment que le prêtre m’a discrètement mais
néanmoins vertement demandé de descendre illico de l’autel
beaucoup de solénitude solanêteté solénoïde d’émotion
ça devient ma signature ce style de photo
celle-là c’était aussi pour le décolleté
l’usage du FDN donne un grain cinématographique
FDN + flash avec parapluie=lumière fantastique
le genre de photo où on a la chance d’être au bon endroit au bon moment
ça illustre l’ambiance dont je parlais plus haut
le genre de photo où on a la chance d’être encore au bon endroit au bon moment
j’avais gardé mon appareil même lorsque je faisais la queue au buffet

 


Mariage à Deshaies

Nicole et Julien à Grande Anse

 
Nicole et Julien ont fait le voyage depuis Montréal pour se présenter leurs voeux et affirmer leur amour. Il s’agissait d’un mariage païen sous le signe de la cérémonie du sable de tradition hawaïenne.
Ils sont venus avec leur attendrissante petite fille Lilly.
J’avais été contacté par Christina de Caribbean Planner dès janvier pour immortaliser ce moment à la plage de Grande Anse à Deshaies.
Initialement prévue le 7 mai, la cérémonie a été reportée au 10 mai en raison du déluge qui s’est abattu sur la Guadeloupe.
Le temps était plutôt nuageux; il a donc fallu sortir les flashes pour donner un peu de relief aux scènes. Le côté positif est que nous avons eu la plage pour nous tous seuls.
 

 

 

 

 

 

 

 
 

Le filtre à densité neutre (variable qui plus est)



Sous ce titre technique se cache l’une des plus géniales inventions depuis l’épluche légume à lame en céramique.

Enfin pour les photographes.
Du moins ceux qui utilisent la technique du flash déporté.
Avec déclencheur radio.
En plein soleil.
Ce qui restreint finalement la quantité d’humains bipèdes pouvant se réjouir de ce gadget.
Mais peu importe puisque j’en fait partie.

Voyons maintenant à quoi ça sert.

Généralement en Guadeloupe le soleil cogne entre 8h et 17h (sauf en 2011). L’éclairage est dur, ayant pour conséquence des ombres fortes et de très gros contrastes. Pour photographier des portraits c’est ce qu’il y a de pire. Face au soleil haut dans le ciel, le nez provoque des ombres sur le visage, le menton passe le cou dans la pénombre, les arcades sourcilières assombrissent les yeux… etc. Généralement le sujet plisse ses yeux larmoyants et la peau se met à briller sous l’effet de la transpiration ce qui est incommodant et peu flatteur. Sans parler des auréoles.
A l’inverse lorsque le sujet est dos au soleil, le reflet de lumière dans les cheveux si cheveux il y a  est très photogénique mais notre modèle est à contre jour. Il faut faire entrer plus de lumière sur le capteur ou le film pour que le sujet soit correctement exposé. Du coup, le ciel, la mer et tout ces trucs bien brillants sont explosés sur la photo.
Dans le 1er cas on a un sujet tout noir avec un bel arrière plan et dans le 2nd cas, un sujet bien éclairé sur fond de luminosité nucléaire.
Pour s’accommoder de cet inconvénient, on “débouche” au flash: on expose correctement pour avoir un arrière plan lumineusement correct tout en éclairant le sujet avec un flash ou tout autre source lumineuse suffisamment puissante.
Notez qu’un réflecteur ou un diffuseur donnent de bons résultats mais il faut un assistant pour le tenir.

débouchage avec un flash

débouchage avec un réflecteur doré

Caro sous le diffuseur


Où positionne-t-on le flash ? Généralement on évite de le mettre au-dessus de l’appareil  parce que c’est le pire endroit pour mettre un flash. Juste dans l’axe de l’objectif, ça produit des images plates du style lapin dans les phares de voiture.
On positionne plutôt le flash de biais par rapport au sujet: sur la 1ère photo ci-dessus le flash est placé à gauche du sujet à 45°, un tout petit peu en hauteur (iso 100, f5.6, 1/125s; flash à 1/4 pour ceux qui sont friands de paramètres). Il y a une ombre sur la joue gauche du modèle qui donne une impression de relief.
Du coup il faut être capable de déclencher le flash à distance. Ceci peut être réalisé:
– par câble: trop contraignant; nécessite un câble qui la plupart du temps s’emmêle ou se coupe.
– par l’éclair du flash pop-up de l’appareil: ne marche pas à tous les coups en plein soleil et consomme la batterie de l’appareil photo; cependant entre certains appareils et flashes de même marque, on peut s’affranchir de la vitesse de synchro (voir plus loin) et donc utiliser une grande ouverture de diaphragme pour limiter la profondeur de champ et isoler le sujet de l’arrière plan.
– par déclencheur radio: ma méthode préférée mais on est limité par la vitesse de synchro qui est de 1/250s sur le sony A77 (j’ai investi… mon vieux minolta donnant des signes de fatigue plutôt inquiétants) et on est donc obligé de fermer le diaphragme ce qui augmente la profondeur de champ, n’isole pas le sujet de l’arrière plan ce qui n’est pas terrible pour les portraits.

Mais qu’est-ce que la vitesse de synchro ? Il y a une bonne explication ici.
Ce qu’il faut retenir c’est que si on dépasse la vitesse de synchro, le rideau de l’obturateur  cache une partie du capteur produisant une bande sombre sur la photo.

Voilà donc les contraintes qui m’étaient imposées but février alors que je photographiais la réception du mariage de Nathalie et Stéphane à l’ilet Caret:
Sous une lumière solaire d’un milliard de watts je tenais à utiliser mon 28-70 en ouvrant à f2.8 donc à fond tout en utilisant un déclencheur radio forcément synchronisé à 1/250s (au mieux à 1/300s en trichant un peu mais j’ai même pas essayé).
Même en descendant la sensibilité à 50 iso, j’étais obligé de déclencher au 1/3200s si je voulais ouvrir à f2.8. On est loin du 1/250s.
C’est là qu’entre en scène le génialissime filtre à densité neutre variable. Ce filme coupe la lumière qui entre dans l’objectif. Il est muni d’un bague rotative qui permet d’assombrir de 1.5 diaphragme jusqu’à la quasi obscurité. Il s’agit en gros de deux filtres polarisants couplés.
En réglant mon appareil avec les paramètres souhaités (1/250s, f2.8, iso 100), j’effectuais la visée en tournant la bague du filtre jusqu’à ce que l’appareil m’indique une exposition correcte.
Le filtre est un Light Craft Workshop Fader ND MK II (acheté d’occaz bien sûr) qui coûte 3 fois moins cher qu’un Heliopan tout en ayant une très bonne qualité. En effet, avec ce genre de filtres si on n’y met pas le prix on a bien la densité mais pas trop la neutralité.
En contrepartie et étant donné que ce filtre réduit toute la lumière qui entre dans l’objectif, il faut envoyer la patate avec le flash, c’est-à-dire entre moitié et pleine puissance entraînant une consommation de batterie et des temps de recyclage plus élevés.
Mais au final, les photos ont une texture magique:

j’ai refait le coup du portable,
c’est devenu un classique
pas une photo de vacances mais celle
d’un mariage original au bord de l’eau





Ma voisine s’est mariée

Mylène est passée nous voir un mercredi soir (le 14/12 pour être précis) pour nous inviter à la réception de son mariage. Evidemment j’ai sauté sur l’occasion pour lui demander si elle avait un photographe. Il y en avait un de prévu mais la partie “préparation de la mariée” avait été zappée.
Une aubaine pour moi et de toute façon compte tenu de mon emploi du temps, c’est le seul moment du mariage que je pourrai photographier.

On a donc commencé chez Fabienne (You and Me Beauty, Hotel de la vieille tour)




Pour terminer chez Violette, ma voisine et maman de la mariée.
Les demoiselles d’honneur étaient ravissantes

Mais ce que j’aime photographier le plus pendant cette étape, ce sont les petits détails auxquels on prête généralement peu d’attention.


En particulier, la couleur des ongles de pied des demoiselles d’honneur qui était parfaitement combinée avec leur robe et le bouquet qu’elles portaient au bras.


Mariage à Pointe-à-Pître

Vanessa et Nicolas

 

Mon premier mariage (en tant que photographe).

Hier c’était le baptême du feu pour moi: j’ai photographié un mariage, celui de Vanessa et Nicolas.

Souhaitant rentabiliser mon hobby de photographe, j’ai décidé de me mettre à la photo de mariage. Avant de me jeter à l’eau je suis allé visiter les sites de ceux qui appartiennent au gratin de l’art, les demi-dieux vénérés dans tous les temples pronuptia du monde.

Entre autres Jasmine Star, Jeff Ascough, Laurie Bracewell, Jonas Peterson et plein d’autres. J’ai même acheté le bouquin de Marcus Bell pour lire en voiture pendant les coupures de courant.
Ces différentes lectures ont chamboulé mes a priori: je pensais que photographier un mariage était un travail aussi divertissant que celui de vendre des pin’s à un séminaire d’assureur. J’avais tout faux. Quand on regarde le boulot de ces maîtres, il y a de quoi s’éclater d’un point de vue photographique.


J’ai donc rencontré Vanessa et Nicolas quatre jours avant leur big day par l’intermédiaire de leur photographe officiel Pascal Zou (ex-collègue de boulot passé du côté obscure) qui m’a invité à collaborer avec lui pour que je puisse compléter mon portfolio. Pascal je t’embrasse et j’ai pour toi une reconnaissance infinie pour m’avoir mis le pied à l’étrier.
 
 

Pascal intervenant du mariage civil à la mairie jusqu’à la première danse lors de la réception j’ai proposé mes services en solo pour la préparation de la mariée. Il s’agit d’un moment privilégié ou le photographe partage et photographie la métamorphose de la femme en princesse d’un jour et reine pour la vie. C’est l’occasion de prendre en photo la phase de maquillage, la robe, les chaussures, les alliances, les accessoires… sans oublier toutes les personnes qui grouillent autour de cette préparation, les échanges de regard, les embrassades, les larmes, l’émotion partagée.






Les conditions pour réussir les photos à ce moment sont (à part une jolie mariée):

  • un environnement dégagé, on ne doit pas voir un arrière plan encombré de pleins de trucs inutiles qui perturbent le regard.
    Vanessa s’est préparée dans une toute petite chambre avec des étagères encombrées, des trucs et des vêtements accrochés aux murs, plein de   petits bidules de cosmétique sur une console de maquillage, un sol en petite mosaïque, un tapis sous le lit avec des motifs, un dessus de lit avec d’autres motifs.
    Le reste de l’espace en partie squatté par le matos de la maquilleuse.
    D’où: challenge numéro 1.
  • un éclairage doux et suffisamment lumineux diffusant au travers d’une grande fenêtre.
    Dans cette chambre il y avait une fenêtre teinte en jaune filtrant beaucoup de lumière. Pas désagréable mais peu lumineux en raison également du temps couvert.
    Challenge numéro 2.
  • de l’espace pour pouvoir manœuvrer et avoir du recul.
    Challenge numéro 3.

Le challenge n°1 a été gagné en remportant le n°3. Pas beaucoup d’espace donc des plans serrés donc pas trop d’arrière plans visibles. Le challenge n°2 a été gagné en utilisant un 50mm grand ouvert (ce qui a également contribué à la victoire au challenge n°1 en floutant l’arrière plan) ou un flash posé sur l’armoire et éclairant le plafond. 

 

 

 



(les ongles sont bien les siens)


En plus, Vanessa est photogénique avec ses jolis yeux et son sourire enchanteur ce qui 
contribue à faire de belles photos. C’est ce qu’on 
appelle la chance du débutant en ce qui me concerne.

 



Ensuite la mairie (un petit garçon était très ému).

    

Puis l’église.

La lumière divine a été obtenue en plaçant le
flash à 90° par rapport à l’objectif
 
là, l’image est plate car le flash est au-dessus de l’appareil

 

incroyable: un sorcier a changé le
lutrin en petit garçon

 

 
 
les paparazzi (les mêmes que pour le mariage de Kate et William)

Et puis il a fallu aller vite fait à la promenade de Lauricisque pour prendre des photos plus décontractées et moins dans le feu de l’action. On avait envisagé d’autres lieux plus sexy mais on est sorti de l’église à 17h et aux tropiques, la nuit tombe vite. Quand le temps est couvert, elle tombe deux fois plus vite. C’était vexant car dès qu’on sortait d’un endroit pour se rendre à un autre, il se mettait  à pleuvoir. J’ai quand même eu le temps de planter un stand avec un lumopro vissé sur un cactus trigger et un parapluie westscott pour produire “una luz bien suave” comme dirait ma femme.

généralement je m’en sors bien pour ce genre de photo
dommage qu’on n’ait pas mis de 2nd flash pour faire une “rim light”

On a fini au Lamentin pour la réception, ce qui m’a donné l’occasion de photographier des souvenirs pour les mariés.





Et d’en faire une dernière rigolote juste avant que mes batteries soient à bout de souffle.





Ce mariage fut un grand moment pour moi mais surement moins que pour Vanessa et Nico. Je les remercie pour leur sympathie et leur gentillesse ainsi que pour m’avoir accordé leur confiance. Je leur renouvelle mes voeux et leur souhaite beaucoup de bonheur.
L’ambiance était décontractée; en particulier  il y a eu ce moment sublime à l’église où le choeur a super vautré son deuxième chant et qu’on avait l’impression d’entendre un troupeau de brebis qu’on scierait en deux pendant qu’un maniaque ferait crisser de la craie sur un tableau.

C’était un mariage réussi. J’espère qu’ils le seront tous ainsi.