Salon du Mariage Caraïbes au WTC, 20ème édition

Invité par l’agence Cosmopolite à partager un stand entre prestataires du mariage, c’est avec le plus grand plaisir que j’ai participé au 20ème Salon du Mariage Caraïbes qui se tenait les 8, 9 et 10 mars au WTC à la pointe Jarry.
Sur un stand de six mètres par trois étaient entassés les prestataires suivants:

  • Nikol’s Café: traiteur (oui, Nikol’s Café fait aussi traiteur et d’ailleurs nous a bien traités vendredi et samedi midi),
  • Les Falièrespâtissier (notre devoir à nous, colocataires du stand, a été de déguster les succulentes pâtisseries en fin de journée),
  • Fresh Art: de magnifiques bijoux originaux faits à la main confectionnés par les sympathiques frères Milon,
  • L’Ecrin de Chocolat: Naomi Martino, maître chocolatier, a toujours trouvé des volontaires sur le stand lorsqu’il a fallu débarrasser la fontaine de son chocolat,
  • One Day Magazine: nouveau magazine de la réception et du mariage,
  • JMB Styliste: Jean-Marc Benoît créée des robes magnifiques et uniques,
  • Lily Beauté: soin des ongles et maquillage,
  • Hair Design La Colombe: coiffure
  • ILG Photographie: votre serviteur.

Fresh Art

Fresh Art
Lily Beauté

Lily Beauté
Pâtisserie Les Falières, en arrière plan les robes JMB
L’écrin de Chocolat

L’écrin de Chocolat, Fresh Art et JMB dans le fond


Le tout orchestré couleur fushia par Johanna Romero et ses collaboratrices Joane Marie-Rose et Sabine Rome.

La pression, la chaleur, le froid (de la clim le soir), le rush, la promiscuité, la foule n’ont jamais eu raison de la bonne ambiance et de la convivialité qui ont régné sur le stand de Cosmopolite.
Nous avions également une cabine d’essayage d’un mètre carré que j’avais aménagé en mini studio en y suspendant un tissus noir:

un flash devant à gauche avec un mini bol de beauté (merci Jérome)
et un autre flash avec un snoot accroché en haut dans le fond


Ce qui m’a permis de photographier les modèles réduits vantant les chocolats de Naomi.

Ainsi qu’une charmante visiteuse qui en a profité pour se faire coiffer par Rose de Hair Design:


Finalement avec un mètre carré pour le modèle et à peine un mètre cinquante de recul pour moi, le résultat est plutôt correct.



Le salon du mariage, c’est également quatre défilés par jour avec de splendides modèles.


la foule était nombreuse en fin d’après midi

la time line de la commentatrice

Robe JMB et bijoux Fresh Art




Retrouvailles Créoles

En décembre dernier on m’a contacté pour faire un style de photo qui n’a à voir ni avec les beautés caribéennes courtes vêtues ni avec les paysages post traités à la limite de l’outrance.
Ma cliente n’était autre que Mylène de l’agence Logis Teamedia, notre ancienne chanteuse du groupe de soul-funk-jazz “West Indies Connections” qui est partie à Paris pour développer sa boîte de marketing communication spécialisée dans la promotion des produits antillais.

Ma mission: réaliser des images alléchantes des confitures de la marque “Retrouvailles Créoles”, produits élaborés uniquement à base de fruits de saison, de sucre de canne et de pectine, matières premières strictement d’origine locale.
Ces confitures sont conditionnées dans des coupelles translucides en plastique d’environ 1,5 cm avec un opercule en aluminium, du même genre que celles qui sont distribuées dans les avions ou les hôtels.
Pas super sexy comme conditionnement.
On est loin du look Bonne Maman ou des M’Amour bien de chez nous qui, sans être pour autant affriolant, fait référence à la cuisine à l’ancienne pour les premières et au madras créole pour les secondes.
Mylène qui est pleine de ressource m’a suggéré de jouer sur la translucidité et la texture du produit.
Techniquement, j’ai placé un flash sous une table en verre sur laquelle j’ai scotché du papier sulfurisé pour atténuer la lumière puis j’ai posé les confitures dessus. Sur le côté j’ai placé une softbox pour avoir un éclaire d’appoint afin de ne pas faire ressortir uniquement les produits en contre-jour. J’ai par ailleurs disposé quelques feuilles de bougainvillier afin d’égayer le tableau et de rappeler le côté caribéen. C’est le minolta 100mm f/2.8 macro qui a été utilisé pour la prise de vue.

Et voici les photos qui ont été retenues:


La lumière dorée

En fin d’après midi, on a souvent une lumière dorée alors que le soleil essaye de percer les nuages qui se forment au-dessus des montagnes de la Basse-Terre.
J’ai cherché un endroit où pouvoir capturer idéalement cette lumière. Après avoir essayé du côté de Dampière puis de la Datcha, c’est finalement sur la jetée de la plage de l’hotel Créole Beach que j’ai trouvé la vue la plus dégagée.

la lumière dorée rend mieux en noir et blanc

les Mamelles
Le lendemain, avant d’aller pic-niquer avec des potes à Bois Jolan, il y avait une belle lumière dans le jardin qui ne demandait qu’à être utilisée.
le livre sert de réflecteur

Et puis en fin d’après-midi, avant de quitter la plage j’ai pu saisir cette charmante scène d’une famille en train de jouer dans l’eau.


On peut trouver cette lumière parfois le matin. Ici à Jarry.



J’ai tenté le coup le soir du côté de Grand-Baie mais comme c’était plutôt couvert, j’ai passé la photo en noir et blanc pour lui donner un effet plus théâtral.






100 dollars pour une canette de bière





A force de fréquenter les forums spécialisés on finit par connaître quels sont les objectifs qu’il faut posséder.

Le sony 70-200 f2.8 en fait partie mais même d’occasion, il est difficile à trouver en dessous de 1500€.
Ca fait cher le caillou même si sa qualité d’image, la précision de l’autofocus et la beauté du bokeh son indéniables.
Pour ceux qui comme moi veulent garder de l’argent pour faire des cadeaux de Noël à leurs enfants, il existe un objectif qui peut se substituer dans certaines conditions au sony 70-200 f2.8. Il s’agit du minolta 70-210 f4 surnommé beercan par la communauté sonyminoltiste en raison de son design des années 80 qui le fait ressembler à une canette de bière.
Profitant de mon voyage début novembre à New-York, j’en ai acheté un sur ebay pour seulement 100 dollars.
Bien sûr, ouvrant à f4 il n’est pas aussi lumineux que le sony mais il a une superbe qualité d’image, un bokeh fantastique, un autofocus rapide ainsi que les couleurs typiques des objectifs minolta (c’est-à-dire un poil saturées). Il a l’air d’être construit comme un tank tout en ne pesant que 695 g soit la moitié du poids du sony. J’ai été tellement épaté par cet objectif que j’en ai écrit ma première revue sur dyxum.com.
Pour être franc j’en suis tombé amoureux dès la première utilisation dans les rues de New-York, la première chose m’ayant agréablement surpris étant la rapidité de l’auto-focus même lorsque la lumière manquait.

Remarque pour les novices: la rapidité et la fiabilité de l’auto-focus n’est pas déterminée uniquement par l’appareil, elle dépend également de l’objectif monté dessus. C’est ce qui m’a fait remplacer le fantastique minolta 28-70G acheté il y a un an par l’encore plus fantastique Carl-Zeiss 24-70 car j’avais raté trop de photos avec le premier. Par contre là, ça m’a coûté un rein, même d’occaze.



Et puis de retour à la maison lorsque j’ai regardé les photos sur grand écran, j’ai vraiment été épaté de la qualité d’image et surtout de la netteté. Je pense avoir la chance d’être tombé sur un super exemplaire de cet objectif.


Quelques exemples:


portrait de Quitterie; admirez le bokeh sur le drapeau américain



à contre jour pour faire ressortir la lumière dans les cheveux





génial pour faire de la macro



au passage, un exemple d’utilisation de la règle des tiers 



le couple A77 + beercan a pu discerner la mouette du fouillis d’arrière fond







La veille de la soirée des élections présidentielles, je suis allé faire un tour au mythique Blue Note dans lequel se produisaient Chick Corea et Stanley Clarke. L’occasion pour moi de tester le beercan dans des conditions de lumière pas trop idéales tout en écoutant de la bonne musique. Les photos qui suivent ont été prises à 1600 ISO là où avec le sony, 400 ISO auraient été suffisants.


Charles Altura

Ravi Coltrane & Stanley Clarke

Chick Corea

bien que floue cette photo est collector car Chick Corea m’a fait coucou lorsqu’il a vu que je le photographiais



The run anyway marathon



Le 2 novembre dernier, j’étais en mission pour photographier les coureurs d’Orange Caraïbe au marathon de New-York sponsorisés par “Orange Passion”.
Quelques jours avant, dans la nuit du 29 octobre, la tempête Sandy devenue un cyclone post-tropical était passée au-dessus de la grosse pomme avec des vents de 150 km/h, inondant la ville, privant d’électricité presque 10 millions d’habitants sur la côte est, ravageant la petite île de Staten Island qui est le point de départ de la célèbre course.
C’est à Puerto-Rico, alors que nous attendions de décoller pour NYC que nous avons appris que le marathon étaient annulé, moins de 48 heures avant le départ de la course.
Considérant le nombre de sans abris et de personnes ayant besoin d’assistance, c’était assez logique car il aurait été indécent de mobiliser les forces de secours pour 50000 marathoniens courant dans une ville en partie dévastée.
A la déception de ne pas pouvoir courir cette course mythique (enfin pour mes collègues surtout) s’est substituée la joie de découvrir cette magnifique ville se relevant à peine des coups bas de Sandy.
La première surprise quand mon pote Augusto est venu me récupérer à JFK a été lorsqu’il a annoncé qu’il devait rapidement trouver de l’essence sous peine de se retrouver à sec. C’était plutôt surprenant de voir des files de voitures de plusieurs centaines de mètres faisant la queue dans le but d’attendre un hypothétique ravitaillement des stations d’essence. On a l’habitude de voir ce genre de tableau en Guadeloupe lors de grèves ou de catastrophes météorologiques mais jamais je n’aurais imaginé que ça puisse se produire à NYC.

les new-yorkais attendent patiemment le ravitaillement d’essence
qui n’aura pas lieu cette nuit là

Le lendemain, nous nous somme rendus au centre d’expo du marathon là où mes collègues devaient récupérer leur package.

Quitterie a récupéré son package

le kit marathon
les bénefs de certains articles étaient reversés à la croix rouge
l’équipe presque au complet; mais où est donc Fred ?
les pancartes des marathons précédents

Puis, nous sommes partis déambuler dans les rues de Manhattan. C’était un peu déprimant de voir aussi peu de traffic. Il y avait beaucoup de commerces et de restos fermés.


pas beaucoup de circulation pour un samedi
l’Empire State Building
le Flat Iron Building
des messages laissés à Sandy
un écureuil pas à Central Park mais à Whashington Square
pas beaucoup de circulation
les pompes évacuent encore l’eau près de Wall Street

En fin d’après-midi, nous avons pris le ferry pour Staten Island.


Le dimanche 4 novembre une course était improvisée à Central Park, baptisée pour l’occasion le Run Anyway Marathon. Plusieurs milliers de coureurs se sont retrouvés là dans une ambiance festive.

en route pour Central Park

cours Yves, cours !
la nounou était surement indisponible
en raison des intempéries



A un moment je me suis retrouvé à côté d’un couple qui encourageait les coureurs. A chaque fois qu’ils voyaient la nationalité d’un coureur écrite sur le tee-shirt, on pouvait les entendre “Come on South Africa, you’re doing a great job ! Come on Mexico, keep it up !”…
Comme certains étaient déguisés, cela donnait le genre de commentaire suivant:


Lui: “What is this ?
Elle: I think it’s a cow.
Lui: Come on cow !”

“Come on, er… vegetables !”


ça courait dans tous les sens

les “disabled persons” n’ont pas jeté l’éponge

en jonglant et avec le sourire !

certains sont venus de très loin.

je suis tombé par hasard sur Anis de Paris,
sponsorisé lui aussi par Orange Passion



11 jours au Mexique – partie 5

Jour 8 (07/08/2012) – Tulum et le cyclone Ernesto


Après avoir dîné de vivaneau,  poulpe, lambi, calmars et soupe aux fruits de mer au restaurant “El Camello” (le chameau) spécialisé en produits de la mer puis passé la nuit dans la suite Xaman Ek, “l’étoile polaire”, à la Posada Yum Kin, un gite paradisiaque fait de bois et de pierre (même les cintres sont en bois dans l’armoire en bois) éloigné du centre de Tulum et pas évident à trouver car google map était un peu largué, ce matin du huitième jour nous sommes allés visité le site de Tulum. Enfin pas les enfants qui préféraient profiter jusqu’au bout de la piscine du Yum Kin.
Le site archéologique de Tulum a la particularité d’être situé au bord de la mer. Notre visite a commencé sous la pluie en raison du cyclone Ernesto qui pointait le bout de son nez. Heureusement, l’ouragan qui devait passer pile poil au-dessus de nous d’après les prévisions avait infléchi sa course vers le sud à 70 Km de là. Là où on a eu de la chance, c’est qu’il ne pleuvait pas encore en continu; le temps s’est dégradé en milieu d’après midi alors qu’on remontait vers Playa del Carmen.


Pas beaucoup de photos du site de Tulum car bondé de touristes et temps pourri:


Un geai du Yucatan nous a accueillis à l’entrée du site

le ciel était bien chargé

le site de Tulum sous la tempête

ça soufflait pas mal

celui-là y a laissé quelques plumes

Ensuite nous avons quitté la posada Yum Kin non sans regret car l’endroit et l’accueil étaient tellement agréables qu’on y serait bien restés un ou deux jours de plus.
L’après-midi de ce huitième jour, nous sommes allés nous poser dans un hotel all inclusive à 5 km de Playa del Carmen.

Jour 9 (08/08/2012) – Xcaret

Journée glandouille à l’hotel occidental grand Xcaret. J’en ai profité pour aller visiter le petit cénote Cristalino situé à quelques km. Ayant trouvé l’endroit charmant, on y est allé barboter en famille l’après-midi.




plouf à 12 images/sec.





Jour 10 (09/08/2012) – Cenote los Dos Ojos 


Je suis allé plonger avec bouteille en eau douce dans le cenote los Dos Ojos. C’était LA plongée à faire absolument. Il s’agissait en fait de deux plongées souterraines: la première entièrement fermée alors que dans la seconde, on traversait des puits de lumière. Lors de la première plongée on émerge à un moment dans une caverne remplie de chauve-souris.
L’eau y est tellement cristalline qu’on a l’impression de flotter dans l’espace. Comme j’avais laissé l’appareil compact avec le caisson étanche aux enfants qui passaient la journée dans le parc d’attraction Xplor avec peut-être les plus longues tyroliennes du monde, je n’ai malheureusement pas pu prendre des photos.
J’ai trouvé cette vidéo sur 
http://expertvagabond.com/dos-ojos-cenote-dive/
; elle illustre bien l’ambiance.



J’y ai aussi pompée cette photo (par Luis Leal) qui donne une idée de la féérie de la deuxième plongée:





En fin d’après-midi nous nous sommes rendus à Playa del Carmen pour passer notre dernière nuit au Mexique dans l’excellent hote “El Cielo”. J’ai trouvé cet hotel tellement sympa que j’ai écrit ma première revue dans TripAdvisor.


Jour 10 (10/08/2012) – Playa del Carmen et retour en République Dominicaine

L’hotel se trouve juste à cöté de la quina avenida, l’avenue piétonne la plus touristique et donc la plus fréquentée de la ville, un bloc avant la plage.


lever de soleil à Playa del Carmen





l’hotel est situé sur la 4 norte

à 8h du matin, la quinta avenida est déjà envahie de touristes

Vers 10h, nous avons fait route vers l’aéroport de Cancun, rendu la voiture, puis pris l’avion pour retourner en République Dominicaine via Panama City.
Les vacances étaient tellement réussies qu’on n’était vraiment pas pressés pour nous rendre à l’aéroport. Si le vol avait été annulé, je suis sûr que ça ne nous aurait pas dérangé du tout.



l’ile de Cozumel en face de Playa del Carmen



Agencia Escuela de Modelos Juan Rojas



De passage à Santo Domingo au retour du Mexique j’ai eu la chance de pouvoir travailler avec des mannequins de l’école de modèles de notre ami Juan Rojas.
Nous avons pris l’autoroute vers San Cristobal où peu avant le péage, à la sortie de Santo Domingo, on trouve les ruines du Palacio Engombe datant du XVIème siècle, non loin de l’estuaire du rio Haina.
C’était une fin d’après-midi pluvieuse, je n’avais pas avec moi les objectifs que j’utilise d’habitude pour ce type de photos, très vite on ne voyait plus rien, bref des conditions pas tellement idéales mais là était le challenge.
Heureusement que j’avais un assistant pour me tenir le deuxième flash (rim light) ça a pas mal contribué à faire de belles photos.



11 jours au Mexique – partie 4



Jour 6 (05/08/2012) – Uxmal et les grottes de Loltún

Uxmal (Ouchmal) est une antique cité maya à 80 Km au sud de Merida. Le site est grand et le soleil tape fort ce qui donne deux bonnes raisons d’y aller le plus tôt possible ce que nous n’avons pas fait.
J’ai préféré ce site à celui du célèbre Chichen Itza car moins fréquenté, plus dans la jungle ce qui le rend à mon goût beaucoup plus beau et plus authentique.
D’un point de vue photographique pour les geeks, j’ai laissé le filtre à densité neutre variable scotché sur l’objectif ce qui donne un grain particulier à l’image.
J’ai également expérimenté pour la première fois le mode panoramique du A77, ça marche plutôt bien, et shooté des photos par rafales de trois à des expositions différentes (on dit bracketer) dans le but de créer des photos HDR une fois rentré à la maison (voir la fin de la partie 1).

j’ai utilisé le filtre DNV pour pouvoir déboucher au flash tout en conservant
une grande ouverture pour flouter le fond avec le grand angle (35mm)
HDR

la pyramide du devin avec le filtre DNV

la même pyramide vue depuis la pyramide sud

un panoramique du site

encore du HDR

un habitant du site
l’emploi du fildre DNV rend le ciel plus sexy; normal,
il s’agit de deux filtres polarisants superposés


Trente km plus loin on trouve les grottes de Loltún, pas loin de la localité de Oxkutzcab après le village de Ticul.
Personnellement j’adore les noms des villes et autres sites géographiques au Mexique. Rien que de les lire, ça dépayse déjà.

stalactites

une grande salle

stalactites devant une grande salle

mains peintes en négatif: c’est le contour qui est peint et qui fait l’originalité
de ces peintures

le nain au centre de l’image donne une idée de la taille de cette salle



si on était arrivé plus tôt on aurait eu les rais de lumière
D’après notre guide, les éboulements de roches gigantesques ont été produits par l’astéroïde qui a heurté la terre il y a 65 millions d’années non loin de Merida.


De retour à Merida et après avoir filé gracieusement 50 pesos (3 euros) à un flic qui râlait parce qu’on n’avait pas pris les passeports avec nous dans la voiture, on a fêté les 11 ans de Léo.



Le lendemain, nous sommes partis visiter le site de Chichen Itza.




Jour 7 (06/08/2012) – Chichen Itza et le cenote de Dzitnup


Chichen Itza est le site le plus important et sans doute le plus visité du Yucatan. Par conséquent, il vaut mieux s’y rendre tôt pour le visiter dans les meilleures conditions. Encore raté, nous avons commencé la visite à 11h sous un soleil de plomb.
On commence la visite par ‘El Castillo’.


pyramide El Castillo
la casa de las Monjas (HDR)

El Caracol Observatorio (panoramique)
du tissus pour hamac

l’ensemble des milles colonnes

le trou dans lequel les joueurs devaient faire
passer la balle

Ensuite, après avoir mangé une glace, c’est à moitié déshydratés et dégoulinants de sueur que nous avons repris la voiture pour nous diriger vers Valladolid avec l’idée de nous arrêter au cénote de Dzitnup. Nous avons eu du mal à le trouver car l’entrée ressemblait davantage à une piscine municipale qu’à celle d’un site touristique.
Les cénotes sont des puits d’effondrement calcaire remplis d’eau douce, avec parfois de l’eau salée au fond s’ils sont reliés à la mer. Ils sont peut-être eux aussi la conséquence de la chute de la météorite.
A Dzitnup, les cénotes (il y en a deux) sont recouverts d’un toit naturel. Des lampes à couleurs variables ont été disposées dans l’eau et sur la paroi afin de rendre l’endroit encore plus féerique.


les nains donnent l’échelle de cette piscine naturelle

le soleil éclaire et réchauffe par ce trou dans le toit

des fans d’ILG Photographie

broderie à la machine

Après cette pause détente dans une eau fraîche et cristalline, nous avons repris la route, passé Valladolid mais au lieu de continuer vers Cancún, nous avons bifurqué vers le sud pour nous rendre à Tulum.
Les routes du Yucatan sont de grandes lignes droites plates de plusieurs dizaines de kilomètres de long.  La moindre petite hauteur fait surplomber la forêt qui s’étend à perte de vue. Les trajets sont monotones mais par conséquent pas dangereux du tout. Cependant, il y a un rond point quelque part entre Valladolid et Tulum ce qui est totalement déconcertant.


Dans le prochain épisode de cette saga mexicaine, nous visiterons le site de Tulum, remonterons la Riviera Maya jusqu’à playa del Carmen avant de prendre l’avion à Cancún pour retourner à Santo-Domingo via Panama City.


Pamela et Anthony au Ti Coco à St François




Paméla et Anthony sont venus de la région bordelaise pour renouveler leurs voeux face à la mer au Ti Coco à St François.
Sous la supervision de Joan de Wedd’in Gwada, c’est avec le plus grand plaisir que j’ai photographié ce charmant couple avec leurs enfants Mélina et Anthony Jr. 

Ma mission a commencé vers 17h30, heure à laquelle le soleil venait de se coucher. Il a fallu donc sortir le flash pour déboucher tout ça tout en conservant un équilibre avec la lumière du crépuscule (flash sur un stand, jamais sur l’appareil en ce qui me concerne). Comme il y avait du vent, je n’ai pas pu atténuer la lumière avec un parapluie; j’ai utilisé le diffuseur fourni avec le flash. La lumière est un peu plus dure mais bon, faut savoir se plier aux conditions.

un couple photogénique…
… et encore un modèle avec de magnifiques yeux verts,
je suis verni 
pour une fois je n’ai pas fait le coup du portable
mais je les ai quand même faits sauter
tout le monde à contre jour avec le flash placé
derrière Olivier  (costume noir)




A part ça je suis super à la bourre pour en finir avec les photos du Mexique. En plus je pars à New-York ce vendredi pour aller faire un photo reportage de mes collègues qui vont courir le marathon.
A venir aussi bientôt: un shooting avec des mannequins de la Escuela de Modelos Juan Rojas de Santo Domingo.
Stay tuned !